samedi 28 avril 2007

Passons sous silence......


Cette semaine devait être une semaine sans Vincent. Mais , il en a été autrement, car lundi , nous avons décidé au tel que je viendrais mardi et comme j'étais bien je suis resté passé la nuit.
Le lendemain , j'avais mes petits bouts. Alors autant dire que j'ai eu mon quota de calin en 48 h.
Sinon, Vincent m'a envoyé un mail dans la semaine pour me raconter sa soirée avec des amis.Visiblement trés joyeux , il achevé son message par un je t'aime mon Ange. C'est la premiére fois qu'il me le disait,
le lendemain au tel je lui ai demandé si c'etait le fruit du champagne ou était ce pensé.Il m'a rassuré dans ce que j'attendais comme réponse.
Je suis en fin allé chez l'avocat pour le divorce. Je dis enfin, parce que c'est un peu compliqué dans ma tête en ce moment. La maman ds gars me fait pitié; je culpabilise d'être heureux avec mon chéri et en même temps l'absence de vincent me coute énormement en ce moment.
C'est pas que je regrette d'être parti loin de là, mais finalement un divorce c'est dur à vivre parce que c'est 12 ans de ma vie quand même et tout mes repéres, je les ai plus.....
Pour ne rien arranger l'aspect financier pour ma part est dramatique, mon relevé de banque recu ce soir m'angoisse.Comment je vais faire.......je vais pas pouvoir m'en sortir.Si encore je dépensais dans du superflu mais ce n'est même pas le cas.
Il m'est absolument impossible de dépenser moins......
Mon avenir me fait un peu peur , mon salaire à peine arrivé est englouti dans mon découvert, mon loyer et le pension à eux seul couvrent l'autorisation .je n'ai donc plus rien pour la bouffe, l'essence et les autre factures. Et je me sens seul ,un peu incompris et surtout paumé. Mais bon c'est vrai que je n'en parle à personne, d'abord parce que je ne fréquente plus personne et surtout je ne suis pas du genre à gonfler les autres avec mes emmerdes. Vu que personne ne lit mon bog, je peux donc me permettre d'en parler, ici. Pour les autres, je continu à donner l'image de quelqu'un qui est bien dans sa peau et qui est heureux parce que tout va bien. En un sens c'est vrai que je suis heureux, grâce à Vincent et à mes gars.Mais la solitude et les problêmes de fric qui s'aggravent chaque mois, m'empêchent de l'être pleinement et me ronge en silence.
En silence car il est hors de question que j'en parle.
Putain , si j'avais pas ces problêmes de fric ça serait plus simple quand même.
Je sais plaie d'argent n'est pas mortelle, mais ça c'est des conneries qu'on dit quand a du fric a ceux qui n'en n'ont pas.

dimanche 22 avril 2007

coup de coeur








Ce week end les gars étaient là, il s'est achevé comme il a commencer, par un rituel immuable : notre bain.
En effet, nous commençons et terminons toujours nos 2 jours par un bain que l'on prend tous les 3.
Ce moment est trés important pour les gars car ils donne lieu à un moment de calins et de discutions.
Ce soir, mon grand qui avait une petite érection, m'a fait savoir que son sexe était en éruption.
Aprés avoir ri , je lui ai expliqué que l'on disait érection et non éruption. Ca l'a fait rire et il m'a dit que son zizi n'était pas un volcan.
Ensuite, nous avons parlé de notre amour, mon grand m'a dit qu'il m'aimait plus depuis la séparation d'avec ma femme.TU ES PLUS COOL MAINTENANT.
Je lui ai surtout expliqué, que c'était du fait que j'étais heureux maintenant. Même, si j'avais aimé leur mére à notre séparation ce n'était plus le cas.
Nous avons reparlé de mon homosexualité et du fait que je leur conseillé de ne pas en parlé à l'école.
Car une maman d'éléve m'a dit qu'elle le savait car son gars lui en avait parlé suite à une conversation de cours d'école entre enfants
En revanche, ça été l'occasion qu'elle me renouvelle son amitié.

samedi 21 avril 2007

Courrier envoyé à mes parents


Taden le ......

Maman,

J’ai bien reçu ta lettre, il y a quelques temps d’ailleurs,.

J’ai mis du temps à y répondre car je voulais prendre le temps pour réfléchir à ma réponse.

Dans un premier temps, je souhaiterais revenir sur cet épisode du téléphone.

Non, je ne t’ai pas raccroché au nez. Je pensais que XXXX n’était pas là. D’autant, que je sais que le numéro et le nom s’affiche. Le hasard a fait que je raccrochais quand tu décrochais.

Maintenant, ta lettre m’a beaucoup peiné. J’ai longtemps hésité à te répondre. Car elle est plus chargée de reproches culpabilisants que d’amour. Je comprends parfaitement que vous ayez du mal à a accepter mon choix mais c’est ma vie. Et même si cela vous déplait (ce que je peux concevoir tout à fait), c’est mon droit le plus strict.

Je veux que tu saches que je n’ai pas quitté XXXX pour un homme comme il se dit.

Ma décision de partir est le fruit de plusieurs années de réflexions. J’étais très malheureux avec elle, tu le sais aussi bien que moi. Je suis resté toutes ces années uniquement pour les enfants, jusqu’à ce que je n’en puisse plus, d’où mes états dépressifs très certainement. Cette décision a été pour moi très douloureuse à prendre, mais je ne la regrette pas, je devais le faire, cependant elle n’est pas lié a ma rencontre avec un homme.

En ce qui concerne, Vincent, puisqu’il s’appelle ainsi. Je suis décidé à vivre ce que j’ai à vivre avec lui, avec ou sans le consentement des autres.

Le jour où tu es partie fâchée de chez moi, avant ton départ je t’ai dit que tu pourrais revenir le jour où tu te rappellerais que tu as un fils. C’est toujours vrai.

Ma porte, vous est ouverte, mais je n’accepterai pas de discours culpabilisants et moralisateurs. Si vous venez c’est que vous avez envie de me voir, et pas pour me charger

de reproches .

Oui, maman c’est vrai que ce n’est pas quand les gens sont morts que l’on se rappelle d’eux, mais cela s’applique aussi pour vous, car moi demain aussi je peux disparaître. Si cela devait arriver les dernières paroles que j’aurais entendu de vous auront été insultantes.

Voilà, avant de te laisser, je souhaiterai simplement que vous sachiez que je ne suis pas un autre TOMSAWYER que vous avez connu, je suis exactement le même. Simplement , mon mode de vie est différent, mais il ne regarde que moi et personne d’autres.

En revanche, maman, je te demanderais de ne plus jamais prononcer d’insultes à notre égards, réfléchis bien au fait que même si tu ne veux pas recevoir de crépidules chez toi , je reste ton fils malgré tout. Mais, je ne viendrais pas vous voir pour me faire insulter.

Ton fils qui t’embrasse à son tour,

coup de soleil



Mon coup de blues de la semaine derniére est passé.
Le soleil est revenu, Vincent est venu passé 2 jours à la maison.
Nous sommes allé faire un tour à Rennes, aprés mon travail et c'est sous un un ciel radieux que nous avons déambuler dans les rues, poussé la porte de quelques boutiques, échangés de nombreux regards et quelques bisous.
Notre journée de rêve, c'est achevée à la terrasse d'un bar autour d'un apéritif.
Mon dieu, que c'est bon de vivre, que c'est bon d'être prés de celui que l'on aime.
De se dire que quoi qu'il arrive ces instants; sont des instants de bonheur inscrits à jamais dans notre vécu.
Je suis conscient de ma chance d'avoir rencontré comme dirait Véronique Sanson "un être idéal".OUI, je sais je ne suis pas totalement objectif mais quand même.........
Ah! oui j'oubliais nous avons également fait le baptême de Georges le premier radis de notre potager.

mardi 17 avril 2007

coup de blues

Toute la semaine derniére, j'ai un gros coup de blues. Comme à chaque retour de week end de bréhat l'absence de vince est difficile à vivre, il me faut plusieurs jours à me réhabituer à son absence. C'est fou la place qui l'a pris dans ma vie !!!!...........
Et puis il y a eu mon collégue qui était un ami jusqu'à ce que je m'aperçoit qu'il passait ses journées à me critiquer dans mon dos.En pleine réunion,je l'ai cassé devant tout le monde, et je suis allé le voir ensuite pour lui signifier ma maniére de penser. J'ai vraiment était trés blessé , car j'avais une confiance aveugle en lui. Je pense que sa réaction vient du fait qu'il pensait qu'aprés ma séparation , j'aurais eu un coté aussi volage que lui, mais ma relation avec mon chéri est basé sur le respect et la confiance.
Ensuite j'ai écrit à mes parents pour répondre à leur lettre, ce qui n'a rien arrangé à mon moral.
J'ai trainé mon cafard jusqu'au retour de vinvin pour 2 jours à la maison.
Comme c'était l'anniv ' de mon petit, il est venu avec moi faire les courses.
Il m'a fait la surprise de payer les courses pour moi, ce qui a faillli me faire pleurer à la caisse.Parce que en ce moment, c'est raide au niveau fric et que je n'avais plus rien à manger.
Ensuite, il a tenu e faire le gâteau d'anniversaire ( un sublime et non moins délicieux gâteau à l'annanas).
Le week end, c'est super bien passé avec mes gars joyeux et bon enfant.
Mon grand se rapproche de plus en plus de moi, et manifeste son désir de venir à la maison. Ce qui n'est pas pour me déplaire.Il a voulu venir avec moi à un marché aux plantes où je tenais un stand pour le travail, ensuite on s'est offert une soirée entre mec ( bain, plateau télé devant la télé et dodo ensemble en regardanr un épisode de Buffy).
Hier soir j'ai eu la mére de mes gars au tel, nos avons pu discuter pendant prés d'une heure. Elle m'a posée des questions sur mon homosexualité entre autre, la conversation était relativement sereine et pas du tout dans le conflit.
C'est un début de dialogue.

dimanche 8 avril 2007

Bon, on y va...

Du mois de mai à la fin septembre, toutes les semaines, nous partons pour des journées pique nique dans des endroits aussi diversifiés qu’incongrus. C’est ainsi, qu’en raison d’un orage ou au contraire d’une chaleur écrasante, il nous est arrivé de déjeuner dans un lavoir ou dans une grange assis sur les fourches d’un tracteur. Il ne serait question d’aller dans une autre institution pour se réfugier, la directrice ne le veut pas et je partage pleinement son point de vue. Pourquoi quitter un maison de retraite pour en trouver une autre ?Les pique niques sont un grand moment, toujours joyeux et bon enfant, et surtout il faut l’avouer délicieux. D’ailleurs mes pensionnaires dévorent littéralement alors qu’à la maison de retraite certains se contentent de picorer. Aujourd’hui, est un autre jour, nous avons été invités dans un établissement de la région pour la journée. Un vent de contestation, voire de mutinerie souffle dans les rangs, lorsque j’annonce le programme. J’essaie tant bien que mal de motiver mes troupes Je me fais l’impression d’être le papa qui motive ses gamins pour venir manger chez tata Jeannine…………………Après une bonne heure de route, nous arrivons enfin………L’établissement est bien conçu relativement neuf et l’accueil est chaleureux. Les résidents descendent du mini bus en râlant un peu, mais bon comme on dit chez nous ça va le faire……Nous arrivons dans une salle de restaurant où se trouve déjà au moins 5 autre établissements. Je vois des sourcils se froncer et des visages se fermer dans mes rangs et quand l’animatrice de la maison de retraite vient me voir en demandant de dispatcher tout mon monde à différentes tables afin de d’inciter des rencontres entre résidents, j’ai carrément le droit au mini scandale. Je promet a tout le monde qu’on mange et qu’après on ira se promener ailleurs J’ai concédé d’aller manger à la table de Madame ALLIER, au lieu de manger avec les encadrants des autres établissements si elle arrêtait de faire la tête. A la fin du repas, nous sommes invités à suivre nos hôtes pour une visite guidée des lieux .Tout mon petit monde est déjà derrière moi, manteau sur le dos en train de trépigner. et en entendant l’annonce faite, J’ai le droit à un concert de soufflements. Tous les établissements suivent à la queue leu leu et s’arrêtent dans chaque salle où chacun est invité à partager une activité en commun, tous euh….non sauf les miens qui se serrent à moi et me tape dans le dos en me priant de partir et en me rappelant ma promesse d’une balade entre nous. Moi de mon côté je suis coincé entre un minimum de diplomatie et les desiderata des résidents .C’est ce que je tente de leur expliquer, on peut quand même pas partir comme des sauvages même si moi aussi je filerai bien à l’anglaise. Madame Garnier qui n’est jamais en reste d’une entourloupe trouve la solution : « j’ai qu’à faire croire que j’ai un malaise, à cause de la chaleur et que du coup on doit rentrer »C’est ainsi que quelques secondes plus tard , je suis entrain de m’excuser auprès de nos hôtes, en regrettant très sincèrement de devoir partir mais en raison de l’état de Madame Garnier, il serait plus sage de rentrer. Une fois dans le camion, ma fausse malade mais ma vraie actrice et ses complices me font savoir qu’ils veulent aller manger une crêpe au pied d’un château à 50 kilomètres.

Heureusement que les morts ne parlent pas !!!!

Dans le monde médical, il y règne une hiérarchie protocolaire assez pesante Un médecin est le roi incontesté, vient ensuite les princesses infirmières et pour finir les paysans aides-soignants qui n’ont mots, de toute façons, c’est bien connu rien à dire seul un cadre pense. S’il est cadre c’est pas pour rien, bon d’accord, j’exagère mais à peine en institution c’est un peu ça malgré tout. Ce mardi matin, est un mardi comme les autres, surtout le matin d’une maison de retraite. Le quotidien s’est lever , toilette, petit déjeuner avant ou après selon le degré d’autonomie de la personne. Le facteur temps est primordial, vu la quantité phénoménale de douche à faire avant de « descendre» tout le monde au repas du midi. Pas question de traîner et discuter de la pluie et du beau temps avec les résidents, ça prend trop de temps…….et puis les agents de service râlent parce que ça va encore les retarder dans le nettoyage des chambres. Et puis pas question de louper la sacro sainte clope à la fin. Après mon service, je vais rendre visite à Madame Gaillard car elle a reçu une lettre, et personne n’a jugé opportun de lui la lire, « c’est vrai quoi après tout c’est le boulot de l’autre faignant !!!! Et puis déjà qu’il ne fait pas beaucoup de toilettes ».J’entre dans la chambre, salue la dame et lui propose de lui lire sa lettre qui est une carte de vœux .La personne qui l’a écrit a une pensée pour le personnel et notamment pour celui ou celle qui lira ce courrier .Madame Gaillard est une personne très croyante comme beaucoup de gens de sa génération et son interlocutrice achève sa missive par une recommandation envers dieu, afin qu’il prennent soin d’elle et lui réserve une bonne santé durant cette nouvelle année. Madame Gaillard ne ma parait pas très en forme malgré tout, c’est le moins que l’on puisse dire, elle semble fatiguée et cherche sa respiration. Après mon départ, je vais en faire part à l’infirmière qui m’envoie balader sur le champs, elle l’a vue ce matin et elle allait très bien .Et c’est quand même pas un éducateur, qui va lui apprendre son métier et puis avec cette manie de vouloir être avec les gens quand ils meurent…on fini par vouloir tous les voir mourir. Une heure après, durant la pause déjeuner, coup de fil d’un aide-soignant Madame Gaillard est décédée. Je monte avec l’infirmière et 2 ou 3 aide soignants pour constater le décès. A notre arrivée, Madame Gaillard est sur le coté le visage hyper cyanosé, la langue pendante. Il semble qu’elle est fait un malaise cardiaque et qu’elle se soit étouffée dans son oreiller. Ce qui a pour effet de faire hurler de rire l’équipe soignante et l’infirmière de rajouter « ah !oui elle est bien morte !..... ».Après son repas qui l’attend toujours en bas elle téléphonera a la famille, en lui précisant bien son rôle hyper présent durant les derniers instants de la pauvre Madame Gaillard .La famille ne tarira pas d’éloge devant une telle bonté et ne manquera de lui offrir un superbe bouquet de fleurs pour la remercier. HEUREUSEMENT QUE LES MORTS NE PARLENT PAS

Je n'suis pas folle vous savez.....

Lors de mon entretien d’embauche avec la directrice, j’ai évoqué que j’utilisais comme support éducatif la nature. Je propose d’ailleurs à cet effet de créer un partenariat avec la S.P.A et les personnes âgées, en partant du principe que temps que l’on est vivant on est utile et tant que l’on est utile on est vivant .Pourquoi ne pas proposer aux résidents, alors, d’être bénévoles en promenant des chiens toutes les semaines. L’idée enthousiasme mon interlocutrice qui m’offre le poste sur le champ, d’autant que cette idée ne se fait encore nulle part et que les effets bénéfiques sur les pensionnaires sont prévisibles : valorisation de l’ego, ouverture sur l’extérieur, facilité du transit intestinal grâce à la marche à pied. Dés la fin de la première sortie, la maison de retraite est prise d’une fièvre canine tout le monde ne parle plus que de la S.P.A. Madame Gallin qui faut l’avouer est une vrai teigne et prend un malin plaisir à martyriser son entourage surtout sa copine Henriette qui est son véritable souffre douleur est heureuse ce soir. Elle dit à qui veut l’entendre qu’elle est tellement de bonne humeur qu’elle mangera de bon cœur. Monsieur André exprime sa joie et compare sa solitude à celle des chiens qui eux aussi attendent de la visite Notre aventure commence à faire beaucoup parler d’elle, Et c’est ainsi, que la célébrité gagne notre établissement et nos résidents. En ce début d’après midi pratiquement, tous les résidents sont dans leur chambre pour une sieste avant le goûter Hormis deux ou trois personnes qui sont restés à leur table. L’agent de service Henriette qui balaie la salle est une personne qui ne m’apprécie guère, prendre du temps pour parler avec les résidents c’est du temps perdu. En passant, j’entends des cris, ils viennent du fond de la salle de restaurant. C’est Madame Carton un tout petit bout de femme frêle comme un moineau. Henriette intervient avant que j’aie eu le temps de m’approcher « La ferme Madame Carton, votre goûter vous l’aurez tout à l’heure » en me voyant m’approcher, elle me toise, très sure de son bon droit, après tout ça fait plus de 25 ans qu’elle travaille ici, « laisses, celle là, elle complètement folle ».Je ne réponds pas et je m’assoie face à elle, je lui prends les mains et la salue .Elle continue à crier malgré tout .Elle tient dans ses mains un petit bout de carton, qu’elle me tend ou il est inscrit : « je ne suis pas folle, mais simplement atteinte de la maladie de Parkinson et si je crie c’est parce que je suis en crise. J’apprendrais plus tard, que la maladie est tellement forte chez elle, qu’elle lui contracte la mâchoire et les cordes vocales, qu’elles ne contrôlent plus alors. Son regard perdu me touche beaucoup, je tente de la calmer et lui certifie qu’en effet elle n’est pas folle et que nous allions le prouver ensemble à tout le monde. Je passe un moment avec elle et ensuite retourne à d’autres occupations. Quelques jours plus tard, une femme vient me voir, elle se présente comme la fille de Madame Carton, sa maman lui a parlé du moment que nous avions passé ensemble et viens m’en remercié. C’est une jolie femme qui dégage une chaleur humaine et une tendresse évidente. Comme j’ai un peu de temps devant moi je fais un bout de chemin avec elle .Dans l’escalier, elle me parle de sa maman, de son passé de famille d’accueil, des déguisements que Madame Carton cousait pour ses petits enfants. Et surtout du chagrin à cause des dégâts que la maladie a provoqué tant sur le plan physique que psychologique. En l’écoutant, je prends conscience que Madame Carton avant d’être malade et âgée a été une femme jeune souriante avec une histoire des envies et des besoins. En fait, je prends conscience tout simplement, que les vieux avant d’être vieux ont été jeunes, ça parait idiot à dire mais c’est le fondement de notre métier. Touché par l’histoire de Madame Carton, j’ai demandé à la prendre en charge quotidiennement. C’est ainsi, que chaque matin, je viens lui faire sa toilette, et nous discutons de tout et de rien. Un beau jour, j’apprends qu’une chaîne de la télévision nationale souhaite faire un reportage sur notre périple avec nos amis à 4 pattes .c’est l’effervescence dans l’établissement, la directrice s’enferme dans le bureau pour préparer son discours devant les caméras. Discours qu’elle n’aura d’ailleurs pas l’occasion de lire, (elle m’en voudra d’ailleurs longtemps par la suite).Une idée me vient et si Madame Carton faisait partie de l’aventure médiatique, et c’est ainsi que ma petite bonne femme paré d’un beau chapeau rouge et de sa plus belle robe a pois a promené devant des millions de spectateurs un chien, bien qu’elle soit en fauteuil roulant scotchant et clouant le bec de beaucoup de mauvaises langues. Quelques jours après, sa fille est revenue me voir pour m’embrasser et me répéter les mots de sa maman : « Vincent, il est bon pour moi, il me demande toujours ce que je veux mettre comme vêtement, et il m’a fait voir que je pouvais encore servir à quelque chose…. »Ce soir là, je suis reparti chez moi le cœur plein de joie, C’EST VRAI QUE C’EST BIEN DE SAVOIR QUE L’ON SERT A QUELQUE CHOSE.

au revoir trés trés cher.....

Déjà 4 ans que j'accompagne des personnes pour leur dernier voyage et si je l'avoue cela me touche au plus profond de moi. Je ne peux pas dire que j'ai du chagrin mais plutôt de la peine c'est juste un pallier en dessous mais c'est le garde fou qui me protége et qui me permet d'être le réconfort et le soutien des résidents et des familles. Mais aujourd'hui,c'est différent, la maladie a frappé à ma porte et c'est mon parrain, le frère de mon père qui va partir. Alors, mon entourage me demande de venir parce que je sais faire, je saurais trouver les mots et eux ils ne peuvent pas.....Je ne les juge pas, simplement moi aussi j'ai du chagrin et ne sais pas du tout si je vais en être capable. Enfin, je vais à l 'hôpital.La chambre est sinistre triste,sale et la peinture s'en va en grosse plaque. Je ne peux pas de m'empêcher de penser à la maternité toute flambant neuve pour accueillir les nouveaux nés et comparer à la décoration très précaire de cette chambre pour la fin d'une vie. Comme quoi notre société a bien du travail encore devant elle en matière de soin palliatifs Mon père qui ne voulait pas venir de peur de pas être capable de supporter le départ de son frère me suit comme si l'on avait inversé les rôles , je deviens le père protecteur et lui le fils protégé. L'insuffisance respiratoire de mon oncle ne fait pas de doute sur sa fin proche, il est inconscient,ma tante nous dit qu'il n'a pas ouvert les yeux depuis un long moment. Je m'assoie sur le lit, salue mon parrain en lui déposant un baiser sur la joue et lui parle doucement , calmement et je lui prends la main , pour lui la caresser. Mon père proteste, les yeux emplis de larmes, mais au lieu de m'arrêter, je l'invite à faire la même chose. Et lorsqu'il lui prend sa main, mon parrain ouvre les yeux, fais un petit sourire et marmonne un mot. Mon père,se tourne vers moi, :son frère la reconnu !!!!!!.Plusieurs jours, plus tard papa est heureux de dire a tout le monde que son frère lui a souri avant de partir? .C'est ce qui lui permettra de supporter le chagrin et d'accepter le deuil. Et, si finalement l'accompagnement de fin de vie était celui des vivants.

LA DERNIERE FOIS C'ETAIT DE MA FAUTE

c'était de ma faute la derniére fois......
En ce début d’année, je suis en actuellement en période de remise en question dans différents domaine de ma vie. J’ai eu envie de coucher par écrit mes souvenirs de 15 ans de travailleur social. Printemps 2002, je fais mon service militaire comme objecteur de conscience dans un Institut Médico Educatif.Les jeunes qui sont dans cet établissement sont tous déficients intellectuels et préparés a travailler dans un Centre d’Aide par le Travail. Leur prise en charge s’arrête généralement à 20 ans. Certains sont à l’internat d’autres en famille d’accueil et pour les plus chanceux ? (enfin on pourrait le croire) ils rentrent dans leur famille le soir C’est justement le cas de Carine, jeune ado dans toute sa splendeur : arrogante et insolente comme pas deux. Mon rôle, dans cet établissement est de boucher tous les trous ou il manque un membre du personnel éducatif. Aujourd’hui, j’accompagne un groupe à une exposition d’oiseaux en cage et Carine fait partie de la sortie. J’espère que ça va bien se passer parce que ce matin ont s’est pris la tête à cause d’un papier qu’elle a jeté par terre et qu’elle ne voulait pas ramasser. Durant la visite, je viens voir le petit groupe que Carine a formé autour des cages de canaris et me regarde avec un petit sourire en coin, elle tape sur les cages des piafs qui s’affolent, sous le regard scandalisé d’un perroquet du gabon. Je vais la voir et lui dis « Carine ne tape pas sur les cages » , elle se tourne vers moi et me fixe droit dans les yeux « Carine t’emmerde » ,la gifle qu’elle prend la fige sur place et moi aussi d’ailleurs. Je regrette mon geste immédiatement, mais trop tard c’est fait, d’ailleurs à mon retour le directeur me rassure et m’avoue que de temps en temps ça peut arriver, mais quand même, ce matin en me levant, je ne me suis pas dis que j’allais coller une tarte à une gamine de 15 ans et puis si je commence comme ça ma carrière autant rester auprès de mes géraniums.2 ou 3 jours après je me retrouve à la même table que Carine lors du déjeuner. Nous échangeons quelques banalités et puis je décide de reparler de cette histoire .Mais pas en direct plutôt en biaisant le truc, j’aborde la violence en général puis la difficulté qu’on certains jeunes à faire confiance et que du coup pour se protéger ils se réfugient dans la violence et l’agressivité. Je dis aussi qu’il existe des endroits ou l’on peut faire confiance à l’adulte et que l’I.M.E. en fait partie et que même si à la maison ça peut être dur ,les éducateurs sont là pour aider ceux qui en ont besoin. Carine a arrêté de manger, elle posé sa fourchette et me fixe, il n’y a plus personne ses camarades de classes n’existent plus : il y a juste elle et moi :« tu sais la dernière fois c’était de ma faute - de quoi parles tu Carine- ben, je n’avais pas fermé ma chambre à clef et puis …. »Elle se tait…..et me regarde en me demandant de comprendre ce qu’elle veut dire sans avoir à continuer et à entrer dans les détails. J’ai le sentiment, que toute forme de discussion n’a plus sa place au réfectoire. Je lui propose que l’on s’isole et appelle le chef de service pour qu’il entende ce que Carine a besoin de dire .Elle parle, alors des attouchements paternels et autres saloperies L’après midi même c’est la réunion de service, bien entendu, l’histoire de Carine est évoqué, et l’on réfléchis à la façon de la protéger dés ce soir. Je sais que justement il y a un lit qui se libère dans les appartements thérapeutiques et j’en parle à l’ensemble de l’équipe et dans le social toute décision se doit d’être adoptée par la sacro sainte équipe, ce qui à pour effet finalement en règle générale qu’un grand nombre de projets ou de décisions sont abandonnés faute d’avoir eu le temps d’y réfléchir ou carrément oubliés entre 2 réunions. Et là encore pas de décision prise il faut laisser le temps au temps encore une belle phrase du social .Mais bon j’insiste quand même parce que merde quand même la gamine, elle ne va pas rentrer chez elle comme ça et puis on lui a dit qu’on devait la protéger il va de notre crédibilité. Et bien si, ce soir Carine rentrera car une éducatrice estime que le lit doit revenir à une autre jeune dont la famille d’accueil a prévue de sortir ce soir, et puis finalement un soir de plus pour Carine ou un soir de moins………Et puis qu’est ce que pèse dans la balance l’avis d’un objecteur de conscience en face d’une éducatrice spécialisée. Le soir, en montant dans ma 4L je vois Carine rentrée chez elle j’ai tellement honte que je n’ose pas la regarder Avant d’aller au lit, je décide de coucher tout sur papier histoire d’exulter, ça ne m’empêchera pas de passer une nuit blanche. Les vacances ont passée et Carine est partie vers d’autres cieux et moi aussi ensuite. Quelques années plus tard, en faisant mes courses dans une grande surface, je vois une jeune femme se diriger vers moi avec un grand sourire, je la reconnais immédiatement Carine, elle me salue et me dis une simple phrase qui fera partie de ses phrases que je garderai toujours au fond de moi « Merci !!! Grâce à toi ma vie est belle maintenant ».Je la regarde,La sert dans mes bras et lui dépose une bise sur la joue et lui souhaite bonne chance pour le reste de sa vie. Ce jour là, j’ai même pas râler après le montant exorbitant de mon ticket de caisse, bon dieu que la vie est belle, ….enfin parfois …………….

MAIS OUVREZ LA BOUCHE !!!!!!!

Durant 4 ans, j'ai travaillé dans une maison de retraite ou notamment j'étais chargé de faire les accompagnements de fin de vie( enfin chargé.... oui puisque personne ne voulez le faire).Le travail le matin en maison de retraite relève plus de la station de lavage express que de la prise en charge individuelle. Un matin, une collègue vient me chercher en râlant :" Madame Cassin mange très mal ce matin, j’ai pas que ça à faire ...j'ai mon ménage.....-Bon d'accord, je viens voir "Je quitte donc Monsieur Jean très mécontent que je le plante devant le lavabo avec son gant de toilette dans les mains. Je rentre dans la chambre de la récalcitrante au petit du déjeuner"alors Madame Cassin....Je me tourne vers collègue qui a repris sa petite cuillère en main bien décidé a se faire obéir."Normal qu'elle ne veuille pas manger Madame Cassin est décédée, et vu son aspect ça fait un moment....tu peux ranger ta cuillère et ton yaourt et surtout nettoie lui la bouche. Et voilà comment c'est terminé la vie de Madame Cassin ancienne clerc de notaire à RENNES, célibataire et surtout sans famille. Alors finalement yaourt ou pas yaourt....

PRENEZ SOIN DE LUI

La directrice vient de me convoquer pour me parler de Monsieur et Madame Colas. Ils viennent d'arriver à la maison de retraite, il y a 15 jours, à la demande de Madame car elle est atteinte d'un cancer de l'estomac et se sait condamner. Sa plus grande inquiétude n'est pas de savoir s'il elle va mourir bientôt ou pas, mais le devenir de son époux. Que fera t-il ?ou sera t-il ?APRES Madame Colas a du passer un pacte avec la maladie, car une fois arrivée chez nous après une période d'accalmie, le cancer a repris de plus belle nécessitant une hospitalisation en soins palliatifs. C'est ainsi,que je me rends avec monsieur Colas dans le service qui est certes décrépi mais où il y règne une telle chaleur et un tel humanisme que les détails esthétiques passent en second plan. Madame Colas est là, dans son lit, couchée, la pompe de morphine à coté la soulage des souffrances qu'elle endure. C'est une très jolie femme, au visage doux et aux traits fins. La tristesse qui la marque s'en va immédiatement lorsqu'elle voit entrer son époux, l'amour qui les lie est évident, une immense tendresse les unit Après avoir salué Madame, je sors de la chambre pour les laisser seuls et ainsi respecter leur intimité. Je m'en vais donc dans la salle d'attente observer les 2 ou 3 guppys et scalaires qui se baladent dans le vieil aquarium recouvert d'algues vertes. Monsieur Colas vient me chercher,au bout d'un moment car sa femme souhaite me parler seul à seul. Elle émet le souhait de faire quelques pas avec moi dans le couloir. Je l'aide à enfiler sa robe de chambre, et nous avançons lentement. Elle m'a pris le bras, puis la main, pas un seul son ne sort de sa bouche. Cependant, chaque pression qu'elle exerce sur ma main exprime quelque chose et je les comprends très vite : "j'ai peur de mourir vous savez, aidez moi à protéger mon mari,"sont autant de mots tus mais dis pour autant ,alors. Nous rebroussons chemin, je la raccompagne à sa chambre et laisse le temps à son mari de lui dire au revoir. Ensuite, je viens à mon tour la saluer, je me penche sur elle, lui dépose un baiser sur la joue, en lui prenant la main et lui dis ne pas s'inquiéter, je serais présent pour elle et lui. En partant Monsieur Colas pleure, ce vieil homme bourru à l'allure de Jean Gabin,se sent perdu, il me demande si sa femme va mourir. Je n'ai pas le droit de le lui dire comme ça, je lui conseille d'en parler aux médecins et lui rappelle que nous serons là et quoi qu'il arrive il y a une place pour lui à la maison de retraite Les jours passent, je vais tous les après midi avec Monsieur Colas porter un bouquet de fleurs aux soins palliatifs, l'état de Madame s'aggravent de jours en jours son beau visage laisse place à un masque fait de souffrances et de douleurs. Personne, n'a eu le courage de dire à Monsieur Colas que sa femme allait bientôt partir et comme je le connais bien maintenant et que j'ai l'habitude de ces choses là, il était évident finalement que je devais le faire...........La semaine prochaine, c'est l'anniversaire de mariage des époux Colas, la directrice me demande comment on peut marquer le coup, sachant que c'est le dernier. Je propose,que nous allions la chercher à l'hôpital pour une sortie exceptionnelle, la dernière.....et que nous préparions un petit repas d'amoureux dans leur chambre. Les préparatifs se font le jour j, je dresse une table avec de la belle vaisselle, dépose quelques pétales de roses sur la nappe et contacte l'école d'à coté pour qu'ils viennent chanter 2 ou 3 chansons, je sais que Madame Colas aime les enfants .Sa famille est venue, aussi Madame Colas est heureuse, mais très fatiguée, elle a demandé à sa famille de nous offrir le champagne, que nous buvons à l'arrivée de notre petite chorale. Un climat d 'amour a envahie la chambre et les quelques aides soignantes présentes sortent pour pleurer tant l'émotion est grande. Quelque jours, plus tard, comme à mon habitude, je vais au soins palliatifs saluer Madame Colas et lui apporter quelques fleurs .Monsieur Colas s'enfonce dans un grand chagrin et n'a pas souhaité venir, je m'assoie prés d'elle, sur son lit et lui caresse le visage avec un gant de toilette et de l'eau de Cologne Avant de partir,je lui dis :"Madame Colas, je pars demain en vacances, mais si vous le désirez je peux venir si vous me faites demander", elle me regarde empreinte d'une immense tendresse et affection et m'embrasse la main. "Non,partez en vacances vous en avez fait beaucoup pour moi,pour nous,votre travail s'arrête là, merci pour tout".Ceux seront ces derniers mots,Madame Colas s'est éteinte dans la nuit, durant son sommeil.

jour de pâques


J'ai reçu un coup de fil de mon grand, pour me dire qu'il était rentré de jersey.Et surtout qu'il avait une surprise pour moi, comme il n'a pas su tenir sa langue, j'ai su que c'était une carte postale. Ce qui m'a beaucoup touché,car je lui avait dis queqlues jours auparavant ,que ça me ferait plaisir d'avoir de temps en temps de leurs nouvelles, sans que c'est moi qui fasse la démarche. Je le sentais trés enjoué de me parler, son frére aussi d'ailleurs.Ensuite j'ai parlé à leur mére la discution a porter sur les vacances d'août et de divers arrangements possibles pour le bien être des enfants. Le ton a été cordiale.Elle m'a redemandé si je venais pour la communion de notre ainé, je lui ai redit que j'irais à la messe mais pas au repas.Je ne me sens pas capable de partager un repas avec sa famille et elle aussi d'ailleurs.Déjà , lorsque nous étions ensemble c'était l'enfer, ( à noter que le dernier repas pris dans sa famille, la seule place qui m'avait été octroyée généreusement été la table des enfants ) alors aujourd'hui, ça tournerait mal à un moment ou un autre......

Ce que je ne souhaite pas. Donc je lui ai redit que je ferai quelque chose de mon coté plus tard.

samedi 7 avril 2007

balade au coucher de soleil







Aprés avoir raccompagné mon chéri au travail, j'ai pris le vélo et l'appareil photo.En chemin, j'ai croisé à plusieurs reprises des faisans qui paradaient pour leurs belles.Mon objectif n'étant pas ces superbes gallinacés, je ne me suis pas arrété pour jouer les voyeurs, moi ce que je voulais c'était faire des prises de vues en coucher de soleil.
Je vous laisse juge du résultat.



réveil bréhatin


Il est 10h, je me réveille, la brume est sur la mer annonciatrice d'une nouvelle belle journée.

La marée est haute on pourrait presque de la main toucher l'eau de la fenêtre de l'appartement.

Je regarde les navettes arrivées pleines de touristes. Loin de moi l'idée de raler aprés eux parce que moi aussi je suis un touriste aprés tout et puis de toute façon je suis de bonne humeur.

vendredi 6 avril 2007

il fait beau








C'est enfin le week end, a vrai dire ça l'est depuis hier 14h15.J'ai réussi à la jouer fine au boulot et aprés quelques modifs sur l'emploi du temps, j'ai le droit à 5 jours de week end et pour ne rien gâcher à mon plaisir ils annonçent un week end de rêve côté météo.
Mon chéri travaillant cet aprés midi, je suis descendu sur le port, pour mater les beaux mecs, voir le mien et lire un bon bouquin (Ron l'infirmier).
Nous sommes le 5 avril je suis en panta_court, pieds nus toutes fenêtres ouvertes.
Et ,je suis bien, parce que franchement amoureux comme on peut l'être, même si mes gars me manquent terriblement.
Hier soir, en me couchant, je me disait que Vincent était la seule personne que je serait capable de suivre n'importe où est dans n'importe quelle conditions................je n'avais jamais ressenti ça auparavant j'existe grâce a lui. Avant de m'endormir,hier soir, je lui ai déposé un baiser sur la joue et l'ai remercié pour le bonheur qu'il m'apporte il m'a répondu en m'embrassant à son tour que le bonheur se construisait à 2. Aujourd'hui, je suis heureux......

lundi 2 avril 2007

fusion de mes 2 blogs


j'ai décidé de fusionner mes deux blog pour n'en faire qu'un seul.
Vous trouverez, donc de temps en temps des textes qui sont des moments importants pour moi que j'ai vécu sur un plan professionnel et de temps en temps des réflexions personnels.

mon amour pour lui


Je suis parti quelques jours calmer mes nerfs,sur l'île où mon chéri vit, faire le plein d'amour et de tendresse.Mes journées se sont écoulées au rythme de son travail.Il a une capacité extraordinaire de me calmer et de me rendre heureux.
Nous avons passée notre premiére soirée en compagnie d'habitants de l'île, a qui Vincent a annoncé son départ fin septembre pour venir vivre avec moi.Tout le monde a trinqué à l'amour.Ca m'a beaucoup touché......
Le lendemain,son patron lui a redemandé s'il été sûre de vouloir partir, car il ne trouverait pas mieux ailleurs, mon coeur lui a repondu sous forme de boudade avec un petit clin d'oeil que non c'est sûre, il ne trouverait pas mieux ailleurs......Je suis rentré à dinan où un courrier m'attendait de mes parents qui se trouve être un ramassis de reproches culpabilisants à mon égard me repprochant que j'ai gâché leur vie et qu'un jour j'aurais des comptes à rendre a mes enfants.
Finalement, mon ex est victimisée puisque je suis parti avec un homme qu'ils appellent en passant CREPIDULE en rapport avec les coquillages qui s'aglutinent les uns sur les autres et que l'on apellent pd.
Bref, finalement, ils m'aimaient pour quoi ...pour qui trés certainement pour l'image qu'ils avaient de moi, à savoir hétéro marié, pére de 2 garçons , un bon job .......bref pendant des années , j'ai essayer de coller à l'etiquette quitte à metre entre parenthése mes propres désirs .
Il me reprochent de ne pas venir les voir en fait ce qu'ils voudraient c'est que je vienne pour implorer leur pardon.Mais moi, je n'ai pas de pardon à demander, le seul pêcher que j'ai fais c'est celui d'aimer et d'être aimer . Mais , c'est un homme et les conventions ne sont pas sauves, et pourtant il m'aime comme on ne m'a jamais aimé ,il m'apprend a être moi sans avoir honte de ce que et qui je suis (je ne parle pas de l'homosexualité).Il m'aide a me réaliser, il a toujours un geste, une parole, une attitude, un regard qui me montre combien j'existe à ses yeux.Plus le temps passe plus il prend une place considérable dans ma vie plus j'ai envie de construire quelque chose de durable, car il est mon grand amour, j'en suis sûre.Hier, j'en parlais à une collégue qui a finie par me dire qu'elle m'enviait car elle ne connaissait pas ça avec son mari. Je lui ai répondu que ce n'est pas d'un homme dont je suis amoureux mais de vincent.Enfin, tout ça pour dire que quoi que peuvent en penser ma famille ou mes "amis ", je ne renoncerai pas a cette extraordinaire chance de vivre avec un être que je considére non moins extraordinaire.