mardi 29 mai 2007

texte pour un concours litteraire

Récemment, je me suis amusé à participer à un concours littéraire organisé par un site gay.
Voici, le fruit de mon travail.

20 ans !!!
le bel âge, n’empêche que si j’avais bossé cet été j’aurais pu passé des vacances à la hauteur de mes rêves, après une année de fac ou plutôt de fête .
Mais vu que j’ai pas vraiment assuré question recherche job d’été, je suis complètement fauché. Je dois dire adieu à mes projets. La Croatie me branchait pas mal et il parait que ça devient le nouvel Eldorado des gays. Au lieu de ce voyage à l’autre bout de l’Europe, je me retrouve coincé ici et je dois partir en Bretagne avec mes parents, destination : Saint Malo.
Moi qui me voyait découvrir les us et coutumes des pays Adriatiques et pourquoi pas favoriser quelques échanges de langues avec de charmants slaves… je vais me retrouver à Saint Malo, la pluie à la place du soleil méditerranéen, les galets au lieu du sable fin et surtout de gros marins pêcheurs alcooliques puant le poisson en échanges de beaux éphèbes Dalmates, et de surcroît avec Papa et Maman……
Mince si j’avais était moins bête et surtout moins flemmard, je ne serais pas coincé avec mes parents maintenant.
Assis à l’arrière de la voiture, je regarde défiler le paysage. J’ai pris mon MP3 et quelques bons magazines branchés, en terre indigène vaut mieux prévoir………
Après 4 heures et demi de route, trois arrêts pipi, nous voilà enfin arrivée à destination. Et quand je dis enfin, je me comprends…
Mes parents ont fait un échange de maison, par le biais d’un site sur Internet, avec des inconnus : un couple avec un fils du même âge que moi.
Ce qui veut dire que ce soir il y a un mec qui va dormir dans mon pieu……mais sans moi, remarque en y réfléchissant bien ça m’excite un peu cette idée. Je sens une érection qui commence et passe la main entre mes jambes, histoire que ça se calme !!!!!

La maison est pas mal, murs extérieurs peints en blancs, volets et barrières bleus roi. Le jardin est entouré de plantes à grosses fleurs roses. J’ai pas eu le temps de me demander comment ça s’appelait . Ma mère est déjà en train de pousser des cris d’admiration devant les hortensias « oh , c’est tellement typique ………». Tu m’étonnes, elle pensait voir quoi dans ce jardin le centre Georges Pompidou peut être ?
Je monte mes affaires perso à l’étage dans la chambre qui m’est réservée .
Pas mal, la déco faut avouer, c’est une mansarde avec du lambris en pin blanc, des cadres photos avec un mec en tenue de plongée, des bouquins parlant d’épaves et de plongée en apnée. A mon avis le mec qui vit ici doit être celui qui est sur les photos et si j’en juge ce qui m’entoure il est plus branché sport aquatique que rollers, il va être servi dans le pavillon de la banlieue parisienne chic de mes parents. Remarquez, il pourra faire le grand bleu dans la piscine gonflable de ma mère qui est : « tellement agréable et si pratique…. » .

Je défais mes bagages et les ranges dans une armoire, là il y a encore un peu de place. Les fringues sont plutôt sympas, mais mon regard est très vite accroché par le coin où sont rangés les sous vêtements. Je ne peux pas m’empêcher de les toucher et d’en prendre un dans les mains. En imaginant l’anatomie de l’occupant des lieux, je ressens mon sexe réagir à nouveau et durcir tellement que j’ai besoin de m’allonger. Je déboutonne mon pantacourt .
Ma main caresse mon pénis.
Mon gland est tellement gonflé qu’il est prêt à éclater.
Je ferme les yeux, raidi mon corps, bientôt tous mes muscles ne sont plus que béton et je commence un va et vient avec ma main. Bientôt dans un râle que j’essaye de contenir, j’explose sur mon ventre.
Je m’endors, pratiquement immédiatement et mes parents qui ont du penser que le voyage m’avait crevé, me laissent dormir. Je ne me réveille que le lendemain matin. Je me lève, enfile un boxer et descend torse nu pour mon petit déjeuner. Sur la table de la cuisine, un mot de ma mère qui me dit qu’ils sont partis au marché de Cancale et ne savent pas à quelle heure ils vont rentrer.
Je me prépare mon chocolat m’installe sur la terrasse, vu le super soleil qu’il y a aujourd’hui et vu la région j’ai intérêt à en profiter, ça m’étonnerai que ça dure. Du coup, je remonte quatre à quatre chercher mes lunettes de soleil et mon magazine gay.
Installé ainsi sur la terrasse à prendre mon petit déj’, je sens le soleil et une petite brise me caresser la peau, je me plonge dans la lecture d’un article qui parle des bienfaits du soleil sur la libido des gays. Les photos des mecs qui l’illustrent me font penser que rien qu’à eux seul ils doivent être un remède contre tout genre de problème libidinal.
C’est sur ces belles pensées que j’entends un bonjour qui me fait sursauter. Un mec, qui a peu prés mon âge est planté devant moi, il est beau comme un dieu grec : brun, les cheveux bouclés, le visage carré, le teint mat, les épaules larges, assez grand. Il me donne l’impression d’être sorti directement d’un de mes phantasme les plus secrets. Je reste bouche bée, ravale ma salive et essaie de reprendre mes esprits en essayant de balbutier quelque chose :
« enchant…euh.. oui ….salut….» il me sourit et découvre des belles dents blanches. Oh ! mon dieu qu’il est beau ce mec. Il s’avance vers moi et me tend la main « moi c’est Arnaud et toi ? tu es le fils des gens qui ont échangé pour une semaine leur maison avec celle de mon oncle et ma tante ?
comme ça c’est le cousin hummmmmm !!!!, finalement les bretons sont peut être pas tous des gros puants.
-euh ..oui, c’est ça, euh.. moi c’est Rémi et toi…oui …enfin…..non tu m’as dit toi c’est Arnaud
- je te dérange pas ?, j’passe juste prendre quelques cordes pour mes casiers à homards dans le garage et après promis, je ne t’embêterai plus !
-non ! non ! euh ! tu veux un café avec moi ?
-Ok ! ça roule ».Il s’assoit face à moi et me sourit à nouveau et moi je refond et surtout rebande comme un malade, mes hormones doivent être en fusion. « t’es arrivé hier ? tu connaissais déjà la Bretagne ?
-non, non je suis jamais venu et je connais personne…
-ok ! tu aimes la pêche ? parce que si ça te branche de venir avec moi poser les casiers cet après midi sur l’île de Cézembre pas de problème…. »
Je suis écarlate : « oui, super, ça me branche…quelle heure le départ ?
- la marée est à 14h 28, je te prends dans une heure si tu veux … »
Tu parles que je veux !!!! prends, moi-même maintenant.
« parfait, le temps de débarrasser mon bol , d’enfiler un tee-shirt et de laisser un mot à mes parents ».
Une heure plus tard, Arnaud revient en scooter, moi je suis là à l’attendre au moins depuis 45 minutes.
« tiens prends ce casque et monte, faut se protéger contre les accidents,……… »
Tu parles qu’il faut se protéger , j’ai d’ailleurs toujours tout ce qu’il faut sur moi
« ok, j’arrive ».
Je pose mes mains autour de sa taille et me colle contre lui direction la port de plaisance. Je voudrais que ce trajet dure une éternité, sous mes doigts je sens des abdominaux qui sont des véritables tablettes.
Je fais glisser une de mes mains sur ses pectoraux qui n’ont rien à envier à ceux d’un champion de natation.
Au bout de quelques minutes, on arrive enfin au port, son bateau est un petit canot breton en bois peint en bleu et en vert. Nous montons à bord, il démarre le moteur et nous partons. Le soleil est brûlant, il enlève son tee-shirt ça n’arrange rien à mon état d’excitation déjà très avancé. Son torse est magnifique, dessiné à souhait, bronzé à merveille. Soit je lui saute dessus, soit je me calme et trouve un dérivé. Alors, moi aussi j’enlève mon tee-shirt et mouille mes épaules avec l’eau de mer. « fais, gaffes ça va te faire cramer… ».
La journée se passe comme un rêve, les heures sont des secondes. Mon regard est systématiquement attiré par lui. Une fois les casiers posés, nous revenons à terre. Mais au moment de vouloir remettre mon tee-shirt, je sens une brûlure sous mes épaules : « tu vois, je t’avais dis, as-tu de le crème chez toi ?
-Euh, non ! je pensais qu’en Bretagne il pleuvait toujours » je me sens super con.
« bon, ok ! on passe à mon studio en prendre ».
Peu à prés, on arrive chez lui, c’est sympa et super clair, vu l’aménagement et la déco ça sent le mec célibataire.
« Tu veux prendre une douche, avant que je te passe la pommade
- Oui, je veux bien parce que j’ai l’impression d’avoir dans mes poches tous les poissons de la Manche.
- C’est derrière la porte, en face, tu trouveras des serviettes propres dans le placard sous le lavabo
- Ok
- En attendant je te sers un coca ? »
Ma douche a un peu calmé mes ardeurs, grâce à l’eau froide. A un moment, je m’étais imaginé qu’il viendrait me rejoindre, c’est pour ça que j’avais laissé la porte entre baillée. Mais non, rien, je pense qu’il est hétéro et même s’il est gay peut être que je ne lui plais pas tout simplement. Il faut que j’arrête de me faire un film.
Du coup, je sors de la salle de bain, torse nu avec ma serviette autour de la taille.
« Si, tu as eu tous les poissons de la Manche dans tes poches, moi j’ai du récupérer les algues et les coquillages, je file me laver et je reviens, bois ton coca il est sur la table du salon…… ». Bon, si j’avais encore une once d’espoir, là c’est définitivement mort .
Je le vois réapparaître quelques instants plus tard dans la même tenue que moi.
Mon sexe en érection soulève ma serviette, je croise les jambes pour que ça ne se voit pas mais je suis hyper mal à l’aise, son corps est encore ruisselant, ses cheveux encore plus bruns et frisés, ses muscles sont mis en évidence. Jamais je n’ai vu un mec aussi beau et jamais un mec ne m’a fait cet effet. Aujourd’hui, j’ai du battre le record du nombre d’érections insatisfaites en une journée.
- Bon , je te la passe,cette crème apaisante ?
- Oh ! oui, enfin si tu veux enfin si ça t’embête pas….
- Pourquoi,veux tu que ça me gène, allez approche. »
Je sens bientôt ses mains se poser délicatement sur mes épaules. A son contact, mon corps est parcouru d’un énorme frisson, je cambre mon dos pour sentir chaque passage de ses mains.
- Tu aimes ?
- Oui énormément, c’est vraiment agréable
- Et ça tu aimes, aussi ? ».
Il vient déposer un baiser sur mon épaules gauche.
Je me retourne, le regarde et prend sa tête dans mes mains bientôt nos lèvres et nos langues ne sont plus qu’une. Ses mains descendent le long de mon torse, il glisse ses doigts sur ma poitrine. Mes seins sont devenus très durs. Il vient les poser ensuite sur mes hanches et m’invite à m’allonger sur le canapé.
Mon sexe qui n’est plus que désir, dépasse de ma serviette. Il le prend et le porte à sa bouche, sa langue enveloppe mon gland et bientôt avant que je n’explose, je me retire et lui rend la politesse, mais moi je vais jusqu’au bout .Ensuite, nous restons enlacés un long moment, sans un bruit, juste une caresse de temps à autre.
Au bout d’un moment, il me propose d’aller faire un tour sur la plage au pied des remparts. Dehors, le soleil est encore brûlant, nous traversons intra-muros et gagnons rapidement la plage pour fuir la flopé de touriste. Arnaud me demande d’enlever mes chaussures et de fermer les yeux, il me prend la main : « Laisses-toi guider par tes sens ! » Bientôt les odeurs de la mer m’embaume,la chaleur du soleil m’enveloppe et la sable fin et chaud sur lequel je marche me fait ressentir une sensation qui m’était inconnue. C’est très érogène, la plante de mes pieds est parcourue de caresses qui font frissonner chaque centimètre carré de ma peau. C’est tellement, bon….
Ensuite, il me fait remettre mes chaussures et m’emmène sur les rochers. Nous marchons main dans la main en évitant les mares et nous nous asseyons, face a la mer, lui derrière moi. Il m’enlace. Nous restons là sans dire un mot et regardons les ferries partir vers Jersey. Au loin, un énorme nuage noir semble s’abattre sur Dinard. Ca nous fais sourire tellement c’est beau. Mais très vite de spectateur nous passons acteurs et une averse de grêle s’abat sur nous. Nous courons nous mettre à l’abri vers les remparts. Le seul repli de libre que nous trouvons est le porche d’une école. Nous nous regardons, nous sommes trempés jusqu’aux os, éclatons de rire. Il me prend dans ses bras et m’embrasse, comme personne jusqu’ a présent ne l’avait fait. Plus rien n’existe, plus personne n’existe, le temps s’est arrêté , il n’y a plus que lui et moi.
Nous retournons chez lui, la lumière du soleil de fin d’après midi embrase le studio. Il me prend la main, m’attire vers lui et m’embrasse le cou, puis sa langue joue avec mon lobe d’oreille. Je ne suis plus qu’un pantin entre ses mains. Sa bouche glisse le long de mon ventre, de mes cuisses, ses doigts dessinent dans mon dos les os de ma colonne. Mon corps frémit , je ne suis plus que frissons qui oscillent entre le plaisir et le désir. Il arrive prés de mon sexe qui est devenu humide et dur, il l’embrasse, le caresse, le roule dans la paume de sa main assez fermement. Le désir monte en moi de manière intense. Jamais , oh ! grand jamais, je n’avais connu telle sensation.
Il se relève, se déshabille,jette ses vêtements au sol, il presse son sexe contre le mien , je me blottis dans ses bras puissants, je sens son souffle dans mon cou. Nous nous embrassons avec fougue, nos langues semblent ne plus faire qu’une.
Je peux sentir contre ma peau chacun de ses muscles. Ses mains puissantes caressent mes fesses.
Il m’allonge sur le tapis, sort un tube de gel et un préservatif du tiroir de la table du salon…….
Je ferme les yeux, car le désir qui est en moi est trop intense…..
J’ai tellement envie de lui et de le sentir en moi.
Il en met un peu sur son sexe, puis masse le mien avec délicatesse mais fermeté. Ce qui a pour effet de me faire immédiatement gémir. Le feu du plaisir brûle en moi comme une torche. J’attrape un pied de la table de salon et m’y agrippe comme si ma vie en dépendait.. Ma gorge et ma bouche sont sèches, je suis partagé entre un ressenti de bonheur et de souffrance, mais ce n’est pas désagréable loin de là……….
Ses doigts enduits de gel me pénètrent. D’abord un, puis deux et enfin un troisième. Je ferme mes yeux, me détend et serre de ma main gauche encore plus fort le pied de la table. Je ressens au début une petite douleur qui laisse très vite place au plaisir . J’ai envie qu’il continue encore.
Il prend mes jambes dans ses mains, me léche le pied et porte à sa bouche mes orteils .Une onde me traverse comme un courant électrique. J’ai l’impression que mon cerveau va exploser. J’écarte mes jambes afin de lui offrir la totalité de mon être.
Il me pénètre, enfin, avec toute la délicatesse qui le caractérise. Je sens tous les détails de son sexe en moi. A ce moment là, j’ouvre les yeux. Il me regarde et me sourit, il embrasse mes pieds et caresse mes mollets tout en continuant son va et vient en moi. Des gouttes de sueur perlent de son front qui viennent poursuivre leur route sur moi .Ses gémissement stimulent mon plaisir et m’en arrachent d’autres encore plus forts. Ses mouvements me font vibrer. je ne suis plus que plaisir. Je me cambre pour pouvoir le sentir encore plus au profond de moi. Il pose alors ses mains sur mes hanches et intensifie son rythme.
Sa respiration s’accélère, la mienne aussi. La pression de ses mains sur mes hanches se fait plus forte, nos respiration deviennent soupirs puis gémissements jusqu’a ce qu’arrive le moment de la jouissance, qui nous arrache un cri simultané .
Mon corps et ma tête vont exploser, pendant un long moment des ondes de plaisir nous traverse et nous font tressaillir.
Nous ne sommes plus que sueur , il me prend dans ses bras et me couvre de baisers, d’abord très rapides, puis au fur et à mesure plus doux.
Il me prend la tête dans ses mains, me caresse la joue avec son pouce droit.
Il vient ensuite poser ses lèvres sur les miennes.
Extenué,et repus de plaisir, je ne bouge plus et je me blotti à nouveau dans ses bras. La chaleur de son corps, la douceur de ses mots et de ses mains font que ce moment est un grand moment pour moi. Pour nous.
Pourquoi je dis pour nous

Et si en effet il pouvait y avoir un « nous » ?

J’avais connu auparavant quelques plans avec des mecs, mais jamais je n’avais fais l’amour.
Et c’est fondamentalement différent .Il est impossible que cette fois si ce ne soit pas différent, je ne le veux pas……..

Les jours passent, ensuite à la vitesse de l’éclair. Mais sentiments eux se font de plus en plus forts, nous nous quittons plus et chaque journée passée et un souvenir encore plus merveilleux que celui de la veille.
Le moment du départ arrive. Les vacances sont terminées…

Mais moi, je ne repars pas.

Mes sentiments pour Arnaud sont réels, je lui en ai fait part.
En entendant mes mots,Arnaud m’a serré dans ses bras et m’a embrassé avec une force que je ne lui connaissais pas. Il appréhendais mon départ et ne pouvais s’y résoudre, mais que faire…
La solution n’était pourtant pas très difficile !!
J’ai fais pars de ma décision à mes parents qui connaissent et apprécient Arnaud.
Mon homosexualité n’a jamais été un mystère pour eux.
J’ai trouvé un job de serveur dans la crêperie où il bosse. Question logement pas de soucis, il est trop heureux de m’accueillir. Nous voulons donner une chance à notre histoire et je sais déjà que celle-ci ne sera pas juste une aventure d’un été. Le bonheur, le vrai bonheur ne passe qu’une fois dans une vie,et il est hors de question de le laisser filer.
Je pense que cet hiver, je prendrai très régulièrement le TGV Saint Malo-Paris, en attendant de m’inscrire à la rentrée prochaine à la fac de Rennes.

Cet été est pour moi le plus bel été que j’ai pu connaître jusqu’à présent.

Quand, je pense qu’il y des crétins pleins d’idées préconçues sur les bretons qui sont persuadés que ceux sont des poivrots alcoolo et cradots dénués de classes et que surtout que le bonheur est ailleurs, notamment en Croatie.
Faut des fois voir un peu plus loin que le bout de son nez…….

lundi 28 mai 2007

Et robin des bois déposa un baiser sur les lévres du prince charmant.

Ce matin, la tempête fait rage en bretagne. Une tempête comme on est habitué en hiver. La nuit a été courte car le bruit du vent m'a reveillé de bonne heure, enfin le bruit du vent certainement conjugué avec l'enervement de partir rejoindre Vincent ce matin. C'st donc sous une pluie battante et des rafales importantes que j'ai pris la route à 8h 30 .La météo avait largement diffusée un bulletin d'alerte ce qui fait qu'il n'y avait personne sur les routes du coup; j'ai mis une heure au lieu des une heure et demi habituelle.
Leila, ma chienne avait quelques difficultés pour affronter les intempéries sur la jetée du coup, en bon de famille, je lui avait mis son manteau pour qu'elle n'ai pas froid.
Mon chéri est arrivé peu de temps aprés moi pour manger. Et , il reparti au travail ..... moi pendant ce temps j'ai fais une sieste parce que la semaine a été crevante.
Quand je me suis réveillé , il était allongé prés de moi, (woua, j'ai dormi 3 heures), c'était sa pause.Je me suis blotti contre lui, pour sentir le contact de sa peau , son odeur, et la chaleur de son corps........ensuite ma main s'est promené tout le long de son corps déssinant les moindres détails de son anatomie, (son dos,ses jambes, ses pieds), je me suis approché prés de son oreille, pour lui déposer un baiser et lui sussurer à l'oreille " je t'aime".Il s'est réveillé et m'a souri et m'a embrassé à son tour. Ca fait 6 moi , aujourd'hui que nous sommes ensembles.

mardi 15 mai 2007

SURPRISE !!!!!!


Hier soir, 22h 30, je suis sorti du travail. Durant les 25 minutes qui me séparent de mon chez moi, je pense à mon coeur et compte les jours qui nous séparent pour nos retrouvailles. D' autant que ce week end sera un week end de 3 jours et 4 nuits. Il y a longtemps que ce n''est pas arrivé, trop longtemps.......
J'arrive dans la cour de la maison, c'est la nuit noire. Une voiture est garée. Tiens on dirait celle de mon chéri, je me tourne alors pour regarder si les volets sont fermés à la maison. Mais non, ils sont restés ouverts, donc ce n'est pas lui. Et, putain, j'ai laissé la porte ouverte, le con je suis vraiment tête en l'air , faut vraiment que je fasse gaffe!!!
Non c'est pas vrai, ses chaussures sont au pied l'escalier. Je monte 4 à 4, enléve mon sac à dos et mon manteau, jette le tout à terre et me rue sur le lit où il m'attend.
Fou de joie.......
Je suis trés émue , heureux, d'autant que dans l'aprés midi , je l'avais eu au tel et il ne m'a rien dit pour conserver intacte la surprise. Nous sommes restés de longues minutes les bras l'un dans l'autre a nous caliner.Je lui ai dit combien je me sentais priviligié d'être avec lui et de vivre une telle histoire et surtout que je n'avais jamais été aussi heureux de ma vie.
Il est reparti ce matin à 8h45 pour ne pas rater son bateau.Que beau cadeau, quelle belle surprise.
Comme quoi le bonheur tient à peu de chose...............

samedi 12 mai 2007

Reveil auprés de mon amour





Ce matin, le jour avait pointé depuis longtemps le bout de son nez quand je me suis reveillé.
Mon homme qui est arrivé hier soir, c'était déjà levé. Alors, j'ai commencé à rassemblé mes idées et mes forces quand le téléphone a sonné. J' ai dévalé les escaliers quatre à quatre et une fois ma conversation terminée. Je suis allé faire un petit bisou à mon chéri qui était posté devant l'ordinateur. J'avoue que j'avais un peu envisagé le programme de notre matinée autrement que en compagnie de M.S.N.........

Du coup, j'ai repris mon téléphone et ai annulé un rdv que j'avais une heure aprés et je suis remonté me coucher......
Mon coeur est revenu me voir et m'a demandé si ça allait. Je lui ai répondu par un sourire rempli de mon affection pour lui. Il c'est appproché de moi et m'a embrassé avec toute sa tendresse et l'amour qu'il me porte, (même si c'est difficille pour lui de le verbaliser).
Il s'est allongé à coté de moi et m'a pris dans ses bras. Le contact et la chaleur de sa peau me font toujours frissonner. La douceur de ses caresses sont le reflet de son authentique et véritable générosité. Même sa barbe d'un jour voire deux contre ma joue me procure du plaisir. Quand ma main se proméne sur son torse, je ferme les yeux pour encore plus appprécier cet instant sensuel. j'aime alors prendre sa jambe, la coincer et la sentir contre les miennes.
Comme souvent à cet instant, il a fermé les yeux et a somnolé et moi je l'ai regarde. Dans ces moments là, Il a une expression du visage, quasi enfantine qui m'emeut alors profondément. Un bonté doublée d'une certaine vunérabilité émane de lui.
J'aime mes réveils auprés de lui, mais aussi les couchers , les repas , enfin, j'aime tous les instants à ses côtés et je comptes les jours qui nous séparent avant son installation définitive auprés de moi, ce jour là mon chez moi sera notre chez nous.

Si j'étais croyant, je remercierai dieu d'avoir permis notre rencontre. Des fois, je me demande si elle est vraiment le fruit du hasard. Je ne le pense pas car les sentiments qui nous unissent sont tellement forts et beaux qu'ils sont forcément le résultat de quelque chose de surnaturel qui m'échappe et me dépasse. mais ils sont réels et intenses. ils me comble comme je ne l'ai jamais été.
En cinq mois il a plus rempli et comblé ma vie qu'en 36 ans.

jeudi 3 mai 2007

Le bonheur tout simplement


Mardi, avant de partir de bréhat mon chéri est moi sommes alllés faire un tour tous les 2 vers les hauteurs de l'île.Nous sommes allés voir le camping . La chaleur est encore bien présente, la végétation qui profite du micro climat et d'une météo plus que clémente depuis plusieurs semaines à accelerer la pousse de la végétation. C'est en compagnie des capucines sauvages, clochettes bleues que nous avons poursuivi notre balade.Leila, ma chienne, bientôt notre chienne trottait joyeusement devant nous. N ous sommes arrivés aprés quelques minutes, main dans la main sur une roche qui domine la mer les bateaux nombreux offraient un spectacle de ballet, le soleil semblait s'enfoncer dans la mer. Les nombreuses iles semblaient s'offrirent a nous pour un court instants. Autour de nous l'odeur des genets en fleurs se melait à celle de la terre chaude. Vincent au bout de quelques minutes m'a pris dansses bras me serrant contre lui et nous avons échangé un long et merveilleux baiser. Un sentiment de bonheur et de plénitude m'a parcouru. Je serais bien en peine de dire, ce qui pouvait me rendre aussi heureux.Etait-ce le baiser de Vincent , le cadre, la perspective du départ qui me rendait nostalgique. Où peut être le conjugaison de tous ces facteurs ?...
Peu importe le principal est ce que moment a été extraordinaire.

mardi 1 mai 2007

Fête du travail


Et, oui, déjà le premier mai; le temps passe trés vite et pourtant j'attends tellement que la fin septembre vienne qu'en même temps ça me parait une éternité. C e week end ,je suis à Bréhat, mon chéri travaille comme un malade et je l'attends. Les rares moments que nous avons passés ensemble sont pour moi une source de joie. A l'instant où j'écris ces mots, il s'est allongés et dort, il est crevé .Nous devions aller nous promener. Mais , le pauvre , il est franchement épuisé. Je reprends le bateau à 19h et récupére les enfants chez leur mére qui à d'ailleurs passé le week end chez mes parents.Tiens ma soeur m'a dit que les portraits me représentant avaient regagné les murs chez eux. Je ne suis donc plus exilé.
La communion de mon grand approche , c'est le 6 juin. Je ne crois pas que j'irais à la messe, ça me fait culpabiliser pour mon fils.Mais je ne me vois pas affronter et assumer le regard réprobateur de mes parents.
Sinon, site à des renconters sur MSN, avec des gens impliqués soit directement par la maladie soit par le biais d'une association, j'envisage de m'investir comme visiteur de malades pour les gens malades du sida, et reprendre des accompagnement de fin de vie dans ce même cadre.