mardi 27 mai 2008

Avis de Concours


L'antenne des Enfants de l'Arc en Ciel du Centre m'a contacté pour me demander de les aider à trouver un logo représentatif de l'homoparentalité masculine pour la la Marche de Fierté de Tours.

J'invite tout ceux et toutes celles qui veulent bien nous apporter leur aide à m'adresse leurs oeuvres.

Attention aux droits d'Auteurs

dimanche 25 mai 2008

Bonne fête

D'abord de tout coeur, je veux souhaiter une bonne fête à toutes les mamans ainsi qu'a celles qui le seront bientôt ou qui désire l'être.
Pour ma part bien entendu, j'ai rempli mon devoir de bon fils envers ma maman d'autant qu'elle faisait un cumul avec son anniv'.
J'ai également reçu à manger la mére de mes gars à déjeuner. Mon homme ( qui travaillait aujourd'hui), le petit et moi avions unis nos mains pour préparer un menu de fête. En entrée flan de courgette avec pavé de truite et confiture d'oignon. Plat de résistance : canard à la pêche avec duo de haricots du jardin (beurre et vert), dessert : gâteau à l'ananas.
Les enfants avaient préparé leurs petits cadeaux à l'école et vendredi nous avions acheté des plantes à la jardinerie.
Mon ex femme m'a fait la bise pour me remercier.
Le repas s'est passé dans la joie et la bonne humeur, nous avons beaucoup parlé de choses et d'autres et rendez vous est pris pour le 14 juin au soir, je suis invité à diner pour la fête des péres.

tornade de l'enfer

lundi 19 mai 2008

grande nouvelle pour les gays

Aprés mûres réflexions j'ai pris mon courage à 2 mains et suis allé voire Nico oui je l'appelle Nico dorénavant. Je vous laisse en primeur son annonce qui est imminente.

http://cybercartes.com/retrait.php?code_cp=20080519/2213/672197347

jeudi 15 mai 2008

toutes ressemblances n'est pas fortuite



Non je ne ferais aucuns commentaires , bon juste un : ih!ih!ih!ih!

mardi 13 mai 2008

Homophobie


Dimanche matin, en faisant mes courses dans le supermarché en bas de chez moi.
J’ai entendu un père qui disputait sa petite fille de 6 ans environ car elle voulait un jouet de garçon. D’où, la colère du papa qui a clos la conversation par ses mots : « que les choses soient bien claires tu es une petite fille et pas un petit garçon !!!! ».
En entendant ça, j’ai repensé, aux actes et paroles homophobes durant mon enfance.
Durant, ma scolarité, les cours de sport étaient une véritable torture, surtout dans les vestiaires que je me dépêchais de quitter avant de prendre dans la tête une blague à 2 balles qui faisait rire tout le monde.
Quand, ce n’était pas les coups qui tombaient et que dire des récréations passaient seul dans la classe pour éviter le reste du groupe.
Parfois, un mot tombait sur ma table, où était inscrit seulement deux lettres………
Les enseignants ne sont jamais intervenus (à une exception prêt), encourageant de ce fait de tels actes humiliants.
Bien, que j’avais de grandes capacités, mes résultats scolaires étaient catastrophiques, ce qui faisait qu’aggraver une situation très difficile à la maison.
Mon père me faisait savoir que j’étais pour lui une grosse déception et que pour lui être homme c’était être un dur.
Alors, pour me viriliser il m’éduquer à coups de poings et de pieds….quand ce n’était pas les armoires qui finissaient leurs courses sur ma tête.

Pendant, des années, j’ai voulu donner tort à toutes ces personnes, en les faisant mentir sur mon homosexualité. C’est, je pense une des raisons qui m’ont poussait à me marier.
Ce parcours semblable à celui de pleins de personnes à fait de moi ce que et qui je suis aujourd’hui : à savoir quelqu’un qui se révolte devant les injustices. C’est certainement pour ces raisons que je veux m’investir de plus en plus dans la vie associative pour les droits des petites filles qui aiment les fusils en plastique et les petits garçons qui aiment coiffer les poupées.
Comme quoi, faire des couses un dimanche matin peut faire remonter pleins de choses enfouies.
Le 17 mai sera la journée contre l'homophobie.

dimanche 4 mai 2008

Un beau dimanche.



22h05, je suis content, fatigué mais vraiment content voire même très heureux.
La mère de mes enfants est venue manger ce midi avec nos deux petits bouts
Après le poulet frites, nous sommes allés rejoindre mon chéri à son travail.
Nous avons faits une ballade toute l’après midi, tous les 5, sur la plage est profités des activités gratuites proposées par le Conseil Général.
Le petit a dessiné nos initiales (sa maman, moi et Vitchik) sur le sable montrant ainsi que tout était bien clair pour lui.
Comme chaque dimanche qui se respecte chez moi nous avons terminé la journée, en retournant à la maison pour manger des gaufres.
Au moment du départ, nous avons tous exprimé notre bonheur pour cette belle journée, en se promettant de recommencer.
Quand, je dis que le bonheur est à portée de main. !!!!!

samedi 3 mai 2008

L’ange blond.



Suzy Solidor est née à Saint Servan (commune disparue et devenue aujourd’hui un quartier de Saint Malo) le 18 décembre 1900 des fruits d’une étreinte du Baron Surcouf député d’Ille et Vilaine, descendant du célèbre Corsaire et d’une femme de chambre du manoir familial.

Elevée seule par sa mère, l’enfant devient adolescente et travaille dans une biscuiterie Malouine. La jeune fille a une passion qui est ….la mécanique.
En 1917, elle est l’une des premières femmes à obtenir son permis de conduire. Elle devient grâce à son tempérament de feu, ambulancière puis rapidement chauffeur pour officiers sur le front.
La fin des hostilités marque le départ de la jeune femme de sa Bretagne natale vers la vie parisienne.
Des ami(e) s lui donne l’adresse d’une célèbre antiquaire Yvonne de Bremond d’Ars.
Figure haute du Paris lesbien, son allure masculine séduit en clin d’œil notre petite bretonne.
En 10 ans, elle est devenue modèle pour des peintres tels que Van Dongen, Domergue……
C’est justement, Van Dongen qui a l’occasion d’une de ses fêtes lui demande de chanter.
L’assistance tombe sous le charme de Suzy devenue garçonne : la blondeur de ses cheveux n'a pas d'égale et le galbe de ses formes ne laisse personne indifférent. Cocteau dira d’elle que sa voix sort du sexe.
La famille Surcouf, lui interdisant de porter son nom, Suzy opte pour Solidor , nom d’une tour du port de St Servan..
En 1930, Suzy et Yvonne se séparent.
Elle va connaître, alors des amours tumultueux avec Yvette Guilbert célèbre diseuse et Marguerite Carré grande Soprano de l’Opéra-comique.
En 1932, elle ouvre un cabaret restaurant qui reçoit les intellectuels de la capitale.
Affichant, ouvertement son homosexualité, elle prend part au tour de chant en décriant son amour pour le beau sexe.
Très vite, le succès et immédiat et les plus prestigieuses salles parisiennes s’ouvrent à elle.
Son amour des femmes ne lui n’interdira pas d’entretenir une relation passionnée avec Mermoz qui ne prendre fin qu’à la mort de celui-ci, d’ailleurs elle portera une broche en forme de cœur offerte par l’aviateur jusqu'à son dernier jour.
La deuxième guerre mondiale porte un coup souvent fatal aux salles de spectacles et cabarets.
Ce qui n’est pas le cas pour Suzy Solidor qui connaît un vif succès auprès de l’occupant.
Succès qui lui vaudra procès lors de l’épuration et un exil vers l’étranger.
C’est vers les pays du Maghreb et New York qu’elle se tournera et charmera tout un public.
De retour en France en 1954, elle ouvre un nouvel établissement qui séduit de nouveau le tout Paris. Son dernier album sort en 1959 et se nomme Lesbos.
Retirée de la vie publique en 1960, elle s’installe à Cagnes sur Mer où elle donnera des fêtes qui resteront longtemps célèbres.
Cependant, l’odeur des planches de la scène lui manquant, elle donnera encore quelques spectacles jusqu’en 1966, date à laquelle, elle se tournera vers les Antiquités (héritage de son amour pour Yvonne).
En 1983, Suzy Solidor s’éteindra, laissant le souvenir d’une femme à l’incroyable destin qu’elle a décidé d’assumer et qui aujourd’hui peut encore nous servir de leçon.