samedi 28 avril 2007
Passons sous silence......
Cette semaine devait être une semaine sans Vincent. Mais , il en a été autrement, car lundi , nous avons décidé au tel que je viendrais mardi et comme j'étais bien je suis resté passé la nuit.
Le lendemain , j'avais mes petits bouts. Alors autant dire que j'ai eu mon quota de calin en 48 h.
Sinon, Vincent m'a envoyé un mail dans la semaine pour me raconter sa soirée avec des amis.Visiblement trés joyeux , il achevé son message par un je t'aime mon Ange. C'est la premiére fois qu'il me le disait,
le lendemain au tel je lui ai demandé si c'etait le fruit du champagne ou était ce pensé.Il m'a rassuré dans ce que j'attendais comme réponse.
Je suis en fin allé chez l'avocat pour le divorce. Je dis enfin, parce que c'est un peu compliqué dans ma tête en ce moment. La maman ds gars me fait pitié; je culpabilise d'être heureux avec mon chéri et en même temps l'absence de vincent me coute énormement en ce moment.
C'est pas que je regrette d'être parti loin de là, mais finalement un divorce c'est dur à vivre parce que c'est 12 ans de ma vie quand même et tout mes repéres, je les ai plus.....
Pour ne rien arranger l'aspect financier pour ma part est dramatique, mon relevé de banque recu ce soir m'angoisse.Comment je vais faire.......je vais pas pouvoir m'en sortir.Si encore je dépensais dans du superflu mais ce n'est même pas le cas.
Il m'est absolument impossible de dépenser moins......
Mon avenir me fait un peu peur , mon salaire à peine arrivé est englouti dans mon découvert, mon loyer et le pension à eux seul couvrent l'autorisation .je n'ai donc plus rien pour la bouffe, l'essence et les autre factures. Et je me sens seul ,un peu incompris et surtout paumé. Mais bon c'est vrai que je n'en parle à personne, d'abord parce que je ne fréquente plus personne et surtout je ne suis pas du genre à gonfler les autres avec mes emmerdes. Vu que personne ne lit mon bog, je peux donc me permettre d'en parler, ici. Pour les autres, je continu à donner l'image de quelqu'un qui est bien dans sa peau et qui est heureux parce que tout va bien. En un sens c'est vrai que je suis heureux, grâce à Vincent et à mes gars.Mais la solitude et les problêmes de fric qui s'aggravent chaque mois, m'empêchent de l'être pleinement et me ronge en silence.
En silence car il est hors de question que j'en parle.
Putain , si j'avais pas ces problêmes de fric ça serait plus simple quand même.
Je sais plaie d'argent n'est pas mortelle, mais ça c'est des conneries qu'on dit quand a du fric a ceux qui n'en n'ont pas.
dimanche 22 avril 2007
coup de coeur
Ce week end les gars étaient là, il s'est achevé comme il a commencer, par un rituel immuable : notre bain.
En effet, nous commençons et terminons toujours nos 2 jours par un bain que l'on prend tous les 3.
Ce moment est trés important pour les gars car ils donne lieu à un moment de calins et de discutions.
Ce soir, mon grand qui avait une petite érection, m'a fait savoir que son sexe était en éruption.
Aprés avoir ri , je lui ai expliqué que l'on disait érection et non éruption. Ca l'a fait rire et il m'a dit que son zizi n'était pas un volcan.
Ensuite, nous avons parlé de notre amour, mon grand m'a dit qu'il m'aimait plus depuis la séparation d'avec ma femme.TU ES PLUS COOL MAINTENANT.
Je lui ai surtout expliqué, que c'était du fait que j'étais heureux maintenant. Même, si j'avais aimé leur mére à notre séparation ce n'était plus le cas.
Nous avons reparlé de mon homosexualité et du fait que je leur conseillé de ne pas en parlé à l'école.
Car une maman d'éléve m'a dit qu'elle le savait car son gars lui en avait parlé suite à une conversation de cours d'école entre enfants
En revanche, ça été l'occasion qu'elle me renouvelle son amitié.
samedi 21 avril 2007
Courrier envoyé à mes parents
Taden le ......
Maman,
J’ai bien reçu ta lettre, il y a quelques temps d’ailleurs,.
J’ai mis du temps à y répondre car je voulais prendre le temps pour réfléchir à ma réponse.
Dans un premier temps, je souhaiterais revenir sur cet épisode du téléphone.
Non, je ne t’ai pas raccroché au nez. Je pensais que XXXX n’était pas là. D’autant, que je sais que le numéro et le nom s’affiche. Le hasard a fait que je raccrochais quand tu décrochais.
Maintenant, ta lettre m’a beaucoup peiné. J’ai longtemps hésité à te répondre. Car elle est plus chargée de reproches culpabilisants que d’amour. Je comprends parfaitement que vous ayez du mal à a accepter mon choix mais c’est ma vie. Et même si cela vous déplait (ce que je peux concevoir tout à fait), c’est mon droit le plus strict.
Je veux que tu saches que je n’ai pas quitté XXXX pour un homme comme il se dit.
Ma décision de partir est le fruit de plusieurs années de réflexions. J’étais très malheureux avec elle, tu le sais aussi bien que moi. Je suis resté toutes ces années uniquement pour les enfants, jusqu’à ce que je n’en puisse plus, d’où mes états dépressifs très certainement. Cette décision a été pour moi très douloureuse à prendre, mais je ne la regrette pas, je devais le faire, cependant elle n’est pas lié a ma rencontre avec un homme.
En ce qui concerne, Vincent, puisqu’il s’appelle ainsi. Je suis décidé à vivre ce que j’ai à vivre avec lui, avec ou sans le consentement des autres.
Le jour où tu es partie fâchée de chez moi, avant ton départ je t’ai dit que tu pourrais revenir le jour où tu te rappellerais que tu as un fils. C’est toujours vrai.
Ma porte, vous est ouverte, mais je n’accepterai pas de discours culpabilisants et moralisateurs. Si vous venez c’est que vous avez envie de me voir, et pas pour me charger
de reproches .
Oui, maman c’est vrai que ce n’est pas quand les gens sont morts que l’on se rappelle d’eux, mais cela s’applique aussi pour vous, car moi demain aussi je peux disparaître. Si cela devait arriver les dernières paroles que j’aurais entendu de vous auront été insultantes.
Voilà, avant de te laisser, je souhaiterai simplement que vous sachiez que je ne suis pas un autre TOMSAWYER que vous avez connu, je suis exactement le même. Simplement , mon mode de vie est différent, mais il ne regarde que moi et personne d’autres.
En revanche, maman, je te demanderais de ne plus jamais prononcer d’insultes à notre égards, réfléchis bien au fait que même si tu ne veux pas recevoir de crépidules chez toi , je reste ton fils malgré tout. Mais, je ne viendrais pas vous voir pour me faire insulter.
Ton fils qui t’embrasse à son tour,
coup de soleil
Mon coup de blues de la semaine derniére est passé.
Le soleil est revenu, Vincent est venu passé 2 jours à la maison.
Nous sommes allé faire un tour à Rennes, aprés mon travail et c'est sous un un ciel radieux que nous avons déambuler dans les rues, poussé la porte de quelques boutiques, échangés de nombreux regards et quelques bisous.
Notre journée de rêve, c'est achevée à la terrasse d'un bar autour d'un apéritif.
Mon dieu, que c'est bon de vivre, que c'est bon d'être prés de celui que l'on aime.
De se dire que quoi qu'il arrive ces instants; sont des instants de bonheur inscrits à jamais dans notre vécu.
Je suis conscient de ma chance d'avoir rencontré comme dirait Véronique Sanson "un être idéal".OUI, je sais je ne suis pas totalement objectif mais quand même.........
Ah! oui j'oubliais nous avons également fait le baptême de Georges le premier radis de notre potager.
mardi 17 avril 2007
coup de blues
Et puis il y a eu mon collégue qui était un ami jusqu'à ce que je m'aperçoit qu'il passait ses journées à me critiquer dans mon dos.En pleine réunion,je l'ai cassé devant tout le monde, et je suis allé le voir ensuite pour lui signifier ma maniére de penser. J'ai vraiment était trés blessé , car j'avais une confiance aveugle en lui. Je pense que sa réaction vient du fait qu'il pensait qu'aprés ma séparation , j'aurais eu un coté aussi volage que lui, mais ma relation avec mon chéri est basé sur le respect et la confiance.
Ensuite j'ai écrit à mes parents pour répondre à leur lettre, ce qui n'a rien arrangé à mon moral.
J'ai trainé mon cafard jusqu'au retour de vinvin pour 2 jours à la maison.
Comme c'était l'anniv ' de mon petit, il est venu avec moi faire les courses.
Il m'a fait la surprise de payer les courses pour moi, ce qui a faillli me faire pleurer à la caisse.Parce que en ce moment, c'est raide au niveau fric et que je n'avais plus rien à manger.
Ensuite, il a tenu e faire le gâteau d'anniversaire ( un sublime et non moins délicieux gâteau à l'annanas).
Le week end, c'est super bien passé avec mes gars joyeux et bon enfant.
Mon grand se rapproche de plus en plus de moi, et manifeste son désir de venir à la maison. Ce qui n'est pas pour me déplaire.Il a voulu venir avec moi à un marché aux plantes où je tenais un stand pour le travail, ensuite on s'est offert une soirée entre mec ( bain, plateau télé devant la télé et dodo ensemble en regardanr un épisode de Buffy).
Hier soir j'ai eu la mére de mes gars au tel, nos avons pu discuter pendant prés d'une heure. Elle m'a posée des questions sur mon homosexualité entre autre, la conversation était relativement sereine et pas du tout dans le conflit.
C'est un début de dialogue.
dimanche 8 avril 2007
Bon, on y va...
Heureusement que les morts ne parlent pas !!!!
Je n'suis pas folle vous savez.....
au revoir trés trés cher.....
LA DERNIERE FOIS C'ETAIT DE MA FAUTE
En ce début d’année, je suis en actuellement en période de remise en question dans différents domaine de ma vie. J’ai eu envie de coucher par écrit mes souvenirs de 15 ans de travailleur social. Printemps 2002, je fais mon service militaire comme objecteur de conscience dans un Institut Médico Educatif.Les jeunes qui sont dans cet établissement sont tous déficients intellectuels et préparés a travailler dans un Centre d’Aide par le Travail. Leur prise en charge s’arrête généralement à 20 ans. Certains sont à l’internat d’autres en famille d’accueil et pour les plus chanceux ? (enfin on pourrait le croire) ils rentrent dans leur famille le soir C’est justement le cas de Carine, jeune ado dans toute sa splendeur : arrogante et insolente comme pas deux. Mon rôle, dans cet établissement est de boucher tous les trous ou il manque un membre du personnel éducatif. Aujourd’hui, j’accompagne un groupe à une exposition d’oiseaux en cage et Carine fait partie de la sortie. J’espère que ça va bien se passer parce que ce matin ont s’est pris la tête à cause d’un papier qu’elle a jeté par terre et qu’elle ne voulait pas ramasser. Durant la visite, je viens voir le petit groupe que Carine a formé autour des cages de canaris et me regarde avec un petit sourire en coin, elle tape sur les cages des piafs qui s’affolent, sous le regard scandalisé d’un perroquet du gabon. Je vais la voir et lui dis « Carine ne tape pas sur les cages » , elle se tourne vers moi et me fixe droit dans les yeux « Carine t’emmerde » ,la gifle qu’elle prend la fige sur place et moi aussi d’ailleurs. Je regrette mon geste immédiatement, mais trop tard c’est fait, d’ailleurs à mon retour le directeur me rassure et m’avoue que de temps en temps ça peut arriver, mais quand même, ce matin en me levant, je ne me suis pas dis que j’allais coller une tarte à une gamine de 15 ans et puis si je commence comme ça ma carrière autant rester auprès de mes géraniums.2 ou 3 jours après je me retrouve à la même table que Carine lors du déjeuner. Nous échangeons quelques banalités et puis je décide de reparler de cette histoire .Mais pas en direct plutôt en biaisant le truc, j’aborde la violence en général puis la difficulté qu’on certains jeunes à faire confiance et que du coup pour se protéger ils se réfugient dans la violence et l’agressivité. Je dis aussi qu’il existe des endroits ou l’on peut faire confiance à l’adulte et que l’I.M.E. en fait partie et que même si à la maison ça peut être dur ,les éducateurs sont là pour aider ceux qui en ont besoin. Carine a arrêté de manger, elle posé sa fourchette et me fixe, il n’y a plus personne ses camarades de classes n’existent plus : il y a juste elle et moi :« tu sais la dernière fois c’était de ma faute - de quoi parles tu Carine- ben, je n’avais pas fermé ma chambre à clef et puis …. »Elle se tait…..et me regarde en me demandant de comprendre ce qu’elle veut dire sans avoir à continuer et à entrer dans les détails. J’ai le sentiment, que toute forme de discussion n’a plus sa place au réfectoire. Je lui propose que l’on s’isole et appelle le chef de service pour qu’il entende ce que Carine a besoin de dire .Elle parle, alors des attouchements paternels et autres saloperies L’après midi même c’est la réunion de service, bien entendu, l’histoire de Carine est évoqué, et l’on réfléchis à la façon de la protéger dés ce soir. Je sais que justement il y a un lit qui se libère dans les appartements thérapeutiques et j’en parle à l’ensemble de l’équipe et dans le social toute décision se doit d’être adoptée par la sacro sainte équipe, ce qui à pour effet finalement en règle générale qu’un grand nombre de projets ou de décisions sont abandonnés faute d’avoir eu le temps d’y réfléchir ou carrément oubliés entre 2 réunions. Et là encore pas de décision prise il faut laisser le temps au temps encore une belle phrase du social .Mais bon j’insiste quand même parce que merde quand même la gamine, elle ne va pas rentrer chez elle comme ça et puis on lui a dit qu’on devait la protéger il va de notre crédibilité. Et bien si, ce soir Carine rentrera car une éducatrice estime que le lit doit revenir à une autre jeune dont la famille d’accueil a prévue de sortir ce soir, et puis finalement un soir de plus pour Carine ou un soir de moins………Et puis qu’est ce que pèse dans la balance l’avis d’un objecteur de conscience en face d’une éducatrice spécialisée. Le soir, en montant dans ma 4L je vois Carine rentrée chez elle j’ai tellement honte que je n’ose pas la regarder Avant d’aller au lit, je décide de coucher tout sur papier histoire d’exulter, ça ne m’empêchera pas de passer une nuit blanche. Les vacances ont passée et Carine est partie vers d’autres cieux et moi aussi ensuite. Quelques années plus tard, en faisant mes courses dans une grande surface, je vois une jeune femme se diriger vers moi avec un grand sourire, je la reconnais immédiatement Carine, elle me salue et me dis une simple phrase qui fera partie de ses phrases que je garderai toujours au fond de moi « Merci !!! Grâce à toi ma vie est belle maintenant ».Je la regarde,La sert dans mes bras et lui dépose une bise sur la joue et lui souhaite bonne chance pour le reste de sa vie. Ce jour là, j’ai même pas râler après le montant exorbitant de mon ticket de caisse, bon dieu que la vie est belle, ….enfin parfois …………….
MAIS OUVREZ LA BOUCHE !!!!!!!
PRENEZ SOIN DE LUI
jour de pâques
samedi 7 avril 2007
balade au coucher de soleil
Je vous laisse juge du résultat.
réveil bréhatin
vendredi 6 avril 2007
il fait beau
Mon chéri travaillant cet aprés midi, je suis descendu sur le port, pour mater les beaux mecs, voir le mien et lire un bon bouquin (Ron l'infirmier).
Nous sommes le 5 avril je suis en panta_court, pieds nus toutes fenêtres ouvertes.
Et ,je suis bien, parce que franchement amoureux comme on peut l'être, même si mes gars me manquent terriblement.
Hier soir, en me couchant, je me disait que Vincent était la seule personne que je serait capable de suivre n'importe où est dans n'importe quelle conditions................je n'avais jamais ressenti ça auparavant j'existe grâce a lui. Avant de m'endormir,hier soir, je lui ai déposé un baiser sur la joue et l'ai remercié pour le bonheur qu'il m'apporte il m'a répondu en m'embrassant à son tour que le bonheur se construisait à 2. Aujourd'hui, je suis heureux......
lundi 2 avril 2007
fusion de mes 2 blogs
mon amour pour lui
Je suis parti quelques jours calmer mes nerfs,sur l'île où mon chéri vit, faire le plein d'amour et de tendresse.Mes journées se sont écoulées au rythme de son travail.Il a une capacité extraordinaire de me calmer et de me rendre heureux.
Nous avons passée notre premiére soirée en compagnie d'habitants de l'île, a qui Vincent a annoncé son départ fin septembre pour venir vivre avec moi.Tout le monde a trinqué à l'amour.Ca m'a beaucoup touché......
Le lendemain,son patron lui a redemandé s'il été sûre de vouloir partir, car il ne trouverait pas mieux ailleurs, mon coeur lui a repondu sous forme de boudade avec un petit clin d'oeil que non c'est sûre, il ne trouverait pas mieux ailleurs......Je suis rentré à dinan où un courrier m'attendait de mes parents qui se trouve être un ramassis de reproches culpabilisants à mon égard me repprochant que j'ai gâché leur vie et qu'un jour j'aurais des comptes à rendre a mes enfants.
Finalement, mon ex est victimisée puisque je suis parti avec un homme qu'ils appellent en passant CREPIDULE en rapport avec les coquillages qui s'aglutinent les uns sur les autres et que l'on apellent pd.
Bref, finalement, ils m'aimaient pour quoi ...pour qui trés certainement pour l'image qu'ils avaient de moi, à savoir hétéro marié, pére de 2 garçons , un bon job .......bref pendant des années , j'ai essayer de coller à l'etiquette quitte à metre entre parenthése mes propres désirs .
Il me reprochent de ne pas venir les voir en fait ce qu'ils voudraient c'est que je vienne pour implorer leur pardon.Mais moi, je n'ai pas de pardon à demander, le seul pêcher que j'ai fais c'est celui d'aimer et d'être aimer . Mais , c'est un homme et les conventions ne sont pas sauves, et pourtant il m'aime comme on ne m'a jamais aimé ,il m'apprend a être moi sans avoir honte de ce que et qui je suis (je ne parle pas de l'homosexualité).Il m'aide a me réaliser, il a toujours un geste, une parole, une attitude, un regard qui me montre combien j'existe à ses yeux.Plus le temps passe plus il prend une place considérable dans ma vie plus j'ai envie de construire quelque chose de durable, car il est mon grand amour, j'en suis sûre.Hier, j'en parlais à une collégue qui a finie par me dire qu'elle m'enviait car elle ne connaissait pas ça avec son mari. Je lui ai répondu que ce n'est pas d'un homme dont je suis amoureux mais de vincent.Enfin, tout ça pour dire que quoi que peuvent en penser ma famille ou mes "amis ", je ne renoncerai pas a cette extraordinaire chance de vivre avec un être que je considére non moins extraordinaire.