mardi 19 février 2008

Reflexions sur l' homoparentalitè


Actuellement, je mène une réflexion personnelle sur l'homoparentalité. Non, pas que je remette en question mon rôle de père et celui de beau-père de Vitchik, non bien au contraire !!!
Ce qui m'interpelle plus, c'est dans l'action menée par des associations Lesbiennes qui mettent en rapport des femmes en demande de maternité et des hommes.
Qu'un couple de lesbienne et un homme (gay ou pas d'ailleurs) se mettent d'accord pour concevoir un enfant ne me dérange pas du tout.
Mais là, où je me pose beaucoup de questions, c'est lorsque je constate que la majorité des femmes ne veulent que le sperme du donneur et surtout que celui-ci n'ai aucunes relations avec l'enfant.
Après tout me direz vous c'est le concept du don anonyme en France.
Oui, peut être mais je trouve assez dérangeant de priver une moitié d'identité d'un être. L'enfant en grandissant ne risque t-il pas de souffrir du syndrome de l'enfant adopté qui part à la recherche de ses origines...
Est-ce que cette manière de voir les choses n'est finalement qu'une façon de faire comme les couples hétéros, en voulant s'auto persuader que l'on peut faire pareil, en réduisant, le sperme à un simple don du sang.
Bien sûre que 2 lesbiennes peuvent élever un enfant, mais que diront ces femmes à leurs gamins plus tard, et qui sont ces hommes qui acceptent de n'être qu'un instrument de production de liquide séminale.
N'y a t-il pas là un pseudo volonté de nier l'importance de la conception et du rôle de chacun...
Pour ma part, je trouve cette démarche dérangeante, il est inconcevable POUR MOI de participer à la conception d'un être et ne pas en assumer pleinement les conséquences.
Mais, si je fais un post de mes interrogations, c'est parce que je sais que je n'ai pas la vérité infuse et que je peux très bien me planter. Peut être que certains lecteurs m'apporteront un regard autre qui éclairera une autre manière de pensée.....
En revanche, je ne veux en aucune maniére, blesser qui que se soit,cette réflexion est le fruit de ce que je ne veux pas pour moi ,mais en rien pour notre société.
Le droit d'avoir un enfant quand on est un couple gay ou lesbien est un droit pour moi fondamental.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis 100% d'accord avec toi, je suis arrivé à cette même conclusion voici déjà quelques années...

Anonyme a dit…

Salut!
Je viens de lire ton post et ben... moi je suis une lesbienne qui compte aller en belgique avec ma cheurie pour faire une insémination...OUPS!
Bon, forcément, je ne suis pas trop d'accord avec toi.
Avoir un enfant sans papa, ce n'est pas "singer" les couples hétéros ou je ne sais quoi. Chaque couple choisit la solution qui lui convient le mieux et on ne doit pas juger cela.
Perso, moi je n'ai pas envie d'une tierce personne dans notre histoire et dans notre désir d'enfant. D'abord comment choisir et trouver le papa? Un pote? les ptites annonces? Ce n'est pas un peu risqué de décider de s'impliquer pour la VIE avec quelqu'un que l'on n' aime pas d'amour et que bien souvent on ne connait pas à 100%?!
J'aime ma compagne depuis près de 10 ans, j'ai une confiance absolue en elle, on a tout construit ensemble, c'est avec elle que je veux aimer et élever un enfant, pas avec quelqu'un d'autre. c'est si difficile à comprendre?
Pour ce qui est de l'enfant, je pense qu'il sera plus équilibré comme ça que partager entre 2 foyers. Voilà, c'est mon avis, mais je respecte aussi celles et ceux qui préfèrent la coparentalité.

COST a dit…

anonyme dommage que tu le sois d'ailleurs su été plus facile pour échanger. Comme je je l'ai dis je ne juges pas, mais ne suis pas d'accord, c'est mon droit.
Comme, je l'ai dit dans mon post cet avis s'applique à moi car il est impossible de de donner la vie et/ou d'y participer sans en assumer les conséquences.
Pour moi, le don de sperme n'est un don don anodin,cet avis n'engage que moi et mes valeurs. Maintenant, ce n'est pas moi qui jetterai la premier pierre, je serai mal placé pour le faire.
Bonne chance qu'en à votre projet, car je sais que le chemin est long , mais le sourire d'un enfant efface tout cela