mardi 1 avril 2008

réfléxions personnelles

Depuis l'ouvertue du forum, je me suis posé des questions sur le coming out. En fait, j'en suis venu à la conclusion qu'il n'y a pas un coming out,mais plusieurs coming out. En premier lieu, il y a le sien et c'est pas un des moindre. L'acceptation de soi et de l'idée que finalement, on ne sera pas ou plus ( selon les cas ) comme on croyait l'être . Accepter cette sexualité tant refoulée au début, demande un certain courage et parfois améne à des comportements terribles à vivre (dèprèssion, .....). Il y a également celui à faire auprés de sa famille qui engendre beaucoup des souffrances dans la plupart des cas et secoue une cellule familliale tel un seisme. Le cercle relationnel, amical se voit également transformé,même si des liens d'affections forts lies des individus bien souvent des histoires d'amitié se terminent, à ce moment pour finalement, laisser la place à d'autres souvent plus en adéquation de sa nouvelle vie. Un peu comme une page d'un livre qui se tourne, laissant champ libre à la suite de l'histoire. Le coming out au travail peut se révéler être mission impossible pour certains et être vecteurs de souffrances,bien entendu le secteur professionnel du ou de la outé(e) est déterminante. Chacun vit son coming out, selon qui il est, où il vit( grande ville/petite ville commune), son éducation,son entourage. Queques un préferent le vivre en secret Bref,je pense vraiment qu'il y a de multiples C.O. En tout cas,je reste persuadé que les coming out sont une immense preuve de courage Et vous, qu'en pensez vous ?

5 commentaires:

Anonyme a dit…

oui en effet il y en a plusieurs, vécu de façon plus ou moins bien...

Anonyme a dit…

Réflexions très intéressantes...

Je crois que tu as bien vu la problematique...
Après t'avoir lu, j'ai tendance à penser que le CO peut ou/et doit être complet ou partiel, selon les cas, les milieux et les gens qui le recevront. Si la souffrance entrainée doit être pire que le silence ...à quoi bon se livrer cela relèverait d'une forme d'autodestruction et je dis non. il faut vivre. Mais toi je trouve que tu as eu un cheminement exemplaire et beaucoup de courage de force de caractère ( et peut-être était-ce inclus, un peu d'inconscience ? qu'en penses-tu ?) Mais tu as visiblement réussi ton épanouissement... enfants et compagnon, adorés et adorateurs, t'ont bien sûr aidé...

Surtout ne pas juger ceux qui ne font pas cette dure démarche que tu as si bien analysée.
Tu es un type passionnant... merci et bonne semaine

Laurent ( encore lui )

Anonyme a dit…

Je prends le risque d'écrire une banalité, mais il y a autant de coming out que de personne qui s'engage sur cette voie. Il n'y a par conséquent aucune recette toute prête. Chacun fait comme il peut.

Ben a dit…

Comme tu le dis très justement, le premier coming out, celui que l'on se fait à soi-même est sans doute le plus fondamental et la manière de le vivre également.
Il peut s passer plus ou moins bien, mais, dans tous les cas, il engage à une réévaluation complète de ses projets, de ses valeurs, de sa vision sociale, etc.
Les autres coming out se passeront aussi plus ou moins bien.
Là où je suis plus réservé, c'est quant au coming out dans le monde professionnel.
Qu'est-ce que cela apporte ?
Les hétéros font-ils ce genre de déclaration sur leur lieu de travail ? Je ne l'ai jamais vu.
Il y a des célibataires qui parlent peu ou pas de leur vie privée au boulot. Et c'est leur affaire...
Il me semble que souvent, ou parfois, les risques sont élevés dans le cas où on fait son coming out professionnel.

COST a dit…

oui bien sûre nous sommes tous différets donc forcément notre histore de CO est différente.
Merci pour ton point de vue Laurent, oui bien sûre qu'il y avait de l'inconscience est heureusement. Une vie aseptisée sans risque est une vie fade, (à mon sens).
En ce qui concerne le CO au travail, ce que je coulais dire c'est qu'il y des situations où dans ton job tu ne peux pas le cacher et vaut mieux anticiper que laisser les ragots courir. En revanche, comme dit dans mon forum, je ne suis forcémént pour, lever son homosexualité comme un étendard , ni le trainer comme un boulet, l'acceptation de soi par les autres passe aussi par une certaine retenue et discretion.